Durban II
Raphaël Haddad: «J’avais des nez plein les poches»
A la tête d’une association juive, Raphaël Haddad a lancé son nez de clown sur Ahmadinejad pour dénoncer une mascarade.
Renaud Michiels - le 22 avril 2009
Le Matin
La scène a déjà fait le tour du monde. Plusieurs fois. Lundi, lors de la conférence de l’ONU sur le racisme, à Genève, trois clowns ont perturbé le discours haineux de Mahmoud Ahmadinejad. Deux, sur les balcons, hurlaient «raciste» et «honte». Le dernier, dans la salle principale, face au président iranien, lui a balancé un nez rouge à la figure.
«Je l’ai raté»
«Je l’ai raté, soupire Raphaël Haddad. Puis je n’ai eu que 3-4 secondes avant que les gardes interviennent.» Le Parisien de 24 ans n’a donc pas eu le temps de puiser dans ses munitions pour un second essai. «J’avais encore des nez plein les poches», sourit-il. Titulaire d’un master de conseil en stratégie d’entreprise, l’auteur de l’attentat clownesque est aussi président de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF). «Nous étions en fait en tout dix membres», raconte-t-il.
Pourquoi se grimer en clown? «On martèle depuis des mois qu’un sommet contre le racisme dirigé par la Libye de Kadhafi ne peut être que grotesque. Le noble combat de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme est complètement dévoyé. On voulait dénoncer le ridicule du sommet, montrer la bouffonnerie de ce cirque.» L’idée des clowns était née.
Pour le reste, à en croire Raphaël, rien de plus facile que d’entrer à l’ONU pour s’en prendre symboliquement à un président. «En tant qu’ONG, on était accrédités. Ma perruque était dans ma sacoche, et ça ne sonne pas au détecteur de métaux… Nous sommes entrés tranquillement mais nous étions à l’étage. Le plus compliqué semblait de pénétrer dans la salle du bas, qui nous était interdite. J’y suis allé au culot. J’ai simplement franchi la porte d’entrée avec naturel et personne ne m’a rien demandé.»
Le clown récidive
Il a ensuite attendu le bon moment. «Je ne me sentais pas en danger. Je pensais qu’en clown, je n’aurais pas l’air bien menaçant… L’idée restait de répondre aux agressions du président iranien par le grotesque.» La cible sera manquée, mais l’effet médiatique énorme. Puis les trois gardes ont viré – «gentiment», souligne-t-il – Raphaël de la salle tandis qu’il clamait qu’un «raciste ne peut combattre le racisme». Un minibus l’a ensuite mené aux portes de l’ONU avec ses deux compères clowns.
Et après, au trou? Interrogatoire musclé? «Rien de tout ça. On nous a posé trois petites questions, on nous a enlevé nos badges. C’est tout.»
L’UEJF, précise-t-il, n’est pas coutumière des coups d’éclat: l’association mène surtout des actions de prévention de l’antisémitisme. Mais Raphaël Haddad a peut-être pris goût au spectaculaire. Loin d’avoir filé à Paris, il a rameuté hier une soixantaine d’autres membres. «On est rentrés, on a distribué des nez rouges. Et on s’est tous fait virer.»
lematin
Ronald Levy (USA)
Un professeur américain devient le premier Juif à gagner le 'Prix Nobel arabe', prix international de médecine. Ronald Levy, qui dirige le département d'oncologie à l'université de Stanford, a déclaré au quotidien Haaretz qu'en tant que juif américain marié à une Israélienne, il ne pensait jamais pouvoir gagner le concours financé par l'Arabie Saoudite.
Le développement d'un médicament qui a révolutionné le traitement de nombreux types de cancer a valu à son inventeur, Ronald Levy, MD, 2009 King Faisal International Prize in Medicine.
Plus de 30 ans, Levy, maintenant chef de la division d'oncologie à la Stanford University School of Medicine, a entrepris un programme de recherche qui exploite le pouvoir de l'organisme de son propre système immunitaire à combattre le cancer. Lévy a développé la notion que le médicament fait à partir d'un produit naturellement une protéine sanguine appelée anticorps peut être une machine de lutte contre le cancer.
Le 29 Mars, Levy, qui détient le Robert K. et Helen K. Summy professeur à Stanford, seront honorés pour cette découverte séminale de redevances par l'Arabie saoudite, qui présentera Levy avec son plus prestigieux prix international à ce jour.
Rituxan, de la drogue à l'issue de travaux de Levy, a été approuvé par la Food and Drug Administration en 1997, ce qui en fait le premier anticorps pour le traitement du cancer. "Maintenant, il est recommandé pour le traitement du lymphome de presque tous les patients, et plus de 1 million de personnes ont été traitées avec jusqu'à présent", at-il dit.
Selon Levy, lorsqu'il est combiné avec d'autres médicaments et la radiothérapie, Rituxan est réussi à réduire la taille de la tumeur dans la plupart des patients qui sont traités. Initialement développé pour le traitement du lymphome, un cancer du système immunitaire, cette classe de médicaments est maintenant partie de la norme de traitement pour un large éventail de cancers, y compris le cancer du sein, du côlon et des poumons. «Les anticorps monoclonaux ont transformé la façon dont est traité le cancer», a déclaré Levy, qui est un membre de la Stanford Cancer Center.
Levy rejoint le rang de l'élite de 19 Américains, qui ont reçu des Prix International Roi Fayçal en médecine car ils ont d'abord été attribué en 1982. The King Faisal Foundation, une organisation philanthropique fondée en 1976 par les huit fils de feu le roi Fayçal bin Abdulaziz Al Saud, de prix d'environ cinq prix chaque année à ceux qui font des contributions notables dans les domaines des études islamiques et de service, en langue arabe et de la littérature , de la science et la médecine.
«J'ai été nommé par le doyen de la Pizzo Faisal attribuer au moins huit ou neuf mois. Il a demandé ma permission, et j'ai dit 'OK' », a déclaré Levy, rappelant la conversation avec Philip Pizzo, MD, le doyen de la faculté de médecine. "Je ne pense pas qu'il soit très probable que je serais choisi. Au moment où j'ai découvert, ma photo est déjà sur la base du site Web. "
Levy's efforts ont porté sur le traitement des lymphomes. Former l'épine dorsale du système immunitaire sont les lymphocytes B, les globules blancs qui sonnent l'alarme en réponse à des envahisseurs étrangers. Quand un agent pathogène pénètre dans l'organisme, les lymphocytes B produisent des anticorps, des protéines qui circulent dans le sang et marque pour la destruction des agents pathogènes. Dans les lymphomes, les cellules B se multiplient de façon incontrôlée, finalement l'éviction des cellules saines.
"Dr. Ron Levy est l'un des plus remarquable et le médecin-scientifiques accomplis dans le monde », a déclaré le Pizzo. «Avec près de laser-like se concentrer, il a consacré sa carrière à démêler des moyens novateurs de traiter les lymphomes malins. Lui et ses collègues ont pratiquement transformé notre connaissance de l'immunologie tumorale et sur la biologie du cancer, et ses recherches ont abouti à des améliorations spectaculaires dans le traitement et la survie des patients atteints de lymphome ».
Rituxan cible une protéine, appelée CD20, retrouvée sur la surface des cellules B normales et présentes dans de nombreuses tumeurs de lymphome. La prévalence de la drogue CD20 rend relativement économique: il n'est pas nécessaire pour concocter un anticorps sur mesure pour chaque patient. Bien que les objectifs de Rituxan normal des lymphocytes B en plus des cellules tumorales, il provoque moins d'effets secondaires que les traitements contre le cancer. Étonnamment, les résultats de la drogue en des dommages permanents au système immunitaire.
Deux scientifiques travaillant en Angleterre, a ouvert la voie pour le traitement du cancer Levy succès. En 1975, Georges Koehler, Ph.D., et Cesar Milstein, Ph.D., a créé ce qu'on appelle les hybridomes. «Ils ont collé des anticorps anti-cellules avec des cellules cancéreuses à produire des hybridomes, qui vit toujours et a fourni un approvisionnement permanent des anticorps monoclonaux, a déclaré M. Levy.
Hybridomas pourraient être utilisés pour produire de très spécifique des anticorps qui pourraient cibler un marqueur particulier, comme une protéine qui est présente uniquement sur les cellules cancéreuses. "Avec cette découverte, je me suis rendu compte il y avait un potentiel d'usages thérapeutiques. J'ai décidé d'utiliser cette approche contre les cellules cancéreuses, et elle a effectivement travaillé, "a déclaré Levy. En collaboration avec Richard Miller, MD, puis un autre en oncologie et en maintenant un professeur adjoint de clinique en oncologie à l'université de Stanford, et David Maloney, MD, PhD, un étudiant en médecine de Stanford, et maintenant professeur d'oncologie à l'Université de Washington, Levy injecté anticorps monoclonaux à partir de l'hybridome de souris en cellules humains, et les anticorps monoclonaux éliminer les cellules cancéreuses, mais pas les cellules normales.
En 1981, Levy et son équipe ont guéri leur premier patient, et quatre ans plus tard, ils ont lancé une entreprise, appelée IDEC Pharmaceuticals, d'abord à créer des anticorps pour chaque patient. L'équipe a rapidement réalisé que la personnalisation des anticorps monoclonaux pour chaque patient est techniquement trop difficile, lent et coûteux. C'est quand ils ont commencé à travailler sur ce qui est devenu Rituxan.
Pour célébrer la réalisation de ses recherches, Levy sera Voyage à Riyad pour recevoir un certificat écrit en calligraphie arabe décrire son travail, une montre commémorative de 24 carats, 200 grammes d'or médaillon et 200000 $. Dans son discours, il va raconter la nature de son travail et son impact. Il a également souligner que le cancer est un problème universel, et la solution traverse les frontières culturelles, nationales, ethniques et religieuses. "Le problème du cancer n'a pas été résolu. Cela exigera beaucoup plus de travail impliquant des collaborations internationales, "a déclaré Levy.
Bien que Levy a reçu de nombreux honneurs et distinctions, d'être un membre de l'Académie nationale des sciences de recevoir la Médaille d'Honneur de l'American Cancer Society, il a reconnu le caractère unique de la Faisal prix. "Il transcende au-delà de la science et la médecine seul. Il a un aspect inter-culturel, et offre une occasion d'avoir un impact au-delà de la science. "
Levy actuels de la recherche se concentre sur le développement de vaccins pour traiter le cancer. "Un vaccin enseigner le système immunitaire afin de lancer sa propre bataille contre le cancer. L'avantage de ce vaccin est que vous n'avez à administrer une fois, et il comprend un mélange complexe qui va déclencher une réponse multiforme à la fois », dit-il.
"Nous ne sommes pas, autant que nous le souhaiterions, nous avons beaucoup à faire", at-il dit. "Le système immunitaire est très puissant, et je tiens à tirer encore plus de pouvoir de celui-ci. Mais c'est une seule approche. Je tiens à le combiner avec d'autres approches, certains encore à découvrir, c'est la partie intéressante. "
Stanford University Medical Center intègre la recherche, l'enseignement de la médecine et les soins aux patients dans les trois institutions - Stanford University School of Medicine, Stanford Hospital & Clinics et de Lucile Packard Children's Hospital de Stanford. Pour de plus amples renseignements, s'il vous plaît visitez le site Web du centre médical de l'Office de la Communication et affaires publiques
Le développement d'un médicament qui a révolutionné le traitement de nombreux types de cancer a valu à son inventeur, Ronald Levy, MD, 2009 King Faisal International Prize in Medicine.
Plus de 30 ans, Levy, maintenant chef de la division d'oncologie à la Stanford University School of Medicine, a entrepris un programme de recherche qui exploite le pouvoir de l'organisme de son propre système immunitaire à combattre le cancer. Lévy a développé la notion que le médicament fait à partir d'un produit naturellement une protéine sanguine appelée anticorps peut être une machine de lutte contre le cancer.
Le 29 Mars, Levy, qui détient le Robert K. et Helen K. Summy professeur à Stanford, seront honorés pour cette découverte séminale de redevances par l'Arabie saoudite, qui présentera Levy avec son plus prestigieux prix international à ce jour.
Rituxan, de la drogue à l'issue de travaux de Levy, a été approuvé par la Food and Drug Administration en 1997, ce qui en fait le premier anticorps pour le traitement du cancer. "Maintenant, il est recommandé pour le traitement du lymphome de presque tous les patients, et plus de 1 million de personnes ont été traitées avec jusqu'à présent", at-il dit.
Selon Levy, lorsqu'il est combiné avec d'autres médicaments et la radiothérapie, Rituxan est réussi à réduire la taille de la tumeur dans la plupart des patients qui sont traités. Initialement développé pour le traitement du lymphome, un cancer du système immunitaire, cette classe de médicaments est maintenant partie de la norme de traitement pour un large éventail de cancers, y compris le cancer du sein, du côlon et des poumons. «Les anticorps monoclonaux ont transformé la façon dont est traité le cancer», a déclaré Levy, qui est un membre de la Stanford Cancer Center.
Levy rejoint le rang de l'élite de 19 Américains, qui ont reçu des Prix International Roi Fayçal en médecine car ils ont d'abord été attribué en 1982. The King Faisal Foundation, une organisation philanthropique fondée en 1976 par les huit fils de feu le roi Fayçal bin Abdulaziz Al Saud, de prix d'environ cinq prix chaque année à ceux qui font des contributions notables dans les domaines des études islamiques et de service, en langue arabe et de la littérature , de la science et la médecine.
«J'ai été nommé par le doyen de la Pizzo Faisal attribuer au moins huit ou neuf mois. Il a demandé ma permission, et j'ai dit 'OK' », a déclaré Levy, rappelant la conversation avec Philip Pizzo, MD, le doyen de la faculté de médecine. "Je ne pense pas qu'il soit très probable que je serais choisi. Au moment où j'ai découvert, ma photo est déjà sur la base du site Web. "
Levy's efforts ont porté sur le traitement des lymphomes. Former l'épine dorsale du système immunitaire sont les lymphocytes B, les globules blancs qui sonnent l'alarme en réponse à des envahisseurs étrangers. Quand un agent pathogène pénètre dans l'organisme, les lymphocytes B produisent des anticorps, des protéines qui circulent dans le sang et marque pour la destruction des agents pathogènes. Dans les lymphomes, les cellules B se multiplient de façon incontrôlée, finalement l'éviction des cellules saines.
"Dr. Ron Levy est l'un des plus remarquable et le médecin-scientifiques accomplis dans le monde », a déclaré le Pizzo. «Avec près de laser-like se concentrer, il a consacré sa carrière à démêler des moyens novateurs de traiter les lymphomes malins. Lui et ses collègues ont pratiquement transformé notre connaissance de l'immunologie tumorale et sur la biologie du cancer, et ses recherches ont abouti à des améliorations spectaculaires dans le traitement et la survie des patients atteints de lymphome ».
Rituxan cible une protéine, appelée CD20, retrouvée sur la surface des cellules B normales et présentes dans de nombreuses tumeurs de lymphome. La prévalence de la drogue CD20 rend relativement économique: il n'est pas nécessaire pour concocter un anticorps sur mesure pour chaque patient. Bien que les objectifs de Rituxan normal des lymphocytes B en plus des cellules tumorales, il provoque moins d'effets secondaires que les traitements contre le cancer. Étonnamment, les résultats de la drogue en des dommages permanents au système immunitaire.
Deux scientifiques travaillant en Angleterre, a ouvert la voie pour le traitement du cancer Levy succès. En 1975, Georges Koehler, Ph.D., et Cesar Milstein, Ph.D., a créé ce qu'on appelle les hybridomes. «Ils ont collé des anticorps anti-cellules avec des cellules cancéreuses à produire des hybridomes, qui vit toujours et a fourni un approvisionnement permanent des anticorps monoclonaux, a déclaré M. Levy.
Hybridomas pourraient être utilisés pour produire de très spécifique des anticorps qui pourraient cibler un marqueur particulier, comme une protéine qui est présente uniquement sur les cellules cancéreuses. "Avec cette découverte, je me suis rendu compte il y avait un potentiel d'usages thérapeutiques. J'ai décidé d'utiliser cette approche contre les cellules cancéreuses, et elle a effectivement travaillé, "a déclaré Levy. En collaboration avec Richard Miller, MD, puis un autre en oncologie et en maintenant un professeur adjoint de clinique en oncologie à l'université de Stanford, et David Maloney, MD, PhD, un étudiant en médecine de Stanford, et maintenant professeur d'oncologie à l'Université de Washington, Levy injecté anticorps monoclonaux à partir de l'hybridome de souris en cellules humains, et les anticorps monoclonaux éliminer les cellules cancéreuses, mais pas les cellules normales.
En 1981, Levy et son équipe ont guéri leur premier patient, et quatre ans plus tard, ils ont lancé une entreprise, appelée IDEC Pharmaceuticals, d'abord à créer des anticorps pour chaque patient. L'équipe a rapidement réalisé que la personnalisation des anticorps monoclonaux pour chaque patient est techniquement trop difficile, lent et coûteux. C'est quand ils ont commencé à travailler sur ce qui est devenu Rituxan.
Pour célébrer la réalisation de ses recherches, Levy sera Voyage à Riyad pour recevoir un certificat écrit en calligraphie arabe décrire son travail, une montre commémorative de 24 carats, 200 grammes d'or médaillon et 200000 $. Dans son discours, il va raconter la nature de son travail et son impact. Il a également souligner que le cancer est un problème universel, et la solution traverse les frontières culturelles, nationales, ethniques et religieuses. "Le problème du cancer n'a pas été résolu. Cela exigera beaucoup plus de travail impliquant des collaborations internationales, "a déclaré Levy.
Bien que Levy a reçu de nombreux honneurs et distinctions, d'être un membre de l'Académie nationale des sciences de recevoir la Médaille d'Honneur de l'American Cancer Society, il a reconnu le caractère unique de la Faisal prix. "Il transcende au-delà de la science et la médecine seul. Il a un aspect inter-culturel, et offre une occasion d'avoir un impact au-delà de la science. "
Levy actuels de la recherche se concentre sur le développement de vaccins pour traiter le cancer. "Un vaccin enseigner le système immunitaire afin de lancer sa propre bataille contre le cancer. L'avantage de ce vaccin est que vous n'avez à administrer une fois, et il comprend un mélange complexe qui va déclencher une réponse multiforme à la fois », dit-il.
"Nous ne sommes pas, autant que nous le souhaiterions, nous avons beaucoup à faire", at-il dit. "Le système immunitaire est très puissant, et je tiens à tirer encore plus de pouvoir de celui-ci. Mais c'est une seule approche. Je tiens à le combiner avec d'autres approches, certains encore à découvrir, c'est la partie intéressante. "
Stanford University Medical Center intègre la recherche, l'enseignement de la médecine et les soins aux patients dans les trois institutions - Stanford University School of Medicine, Stanford Hospital & Clinics et de Lucile Packard Children's Hospital de Stanford. Pour de plus amples renseignements, s'il vous plaît visitez le site Web du centre médical de l'Office de la Communication et affaires publiques
Maurice Druon (France)
Maurice Druon, un seigneur des lettres est mort
L'ancien secrétaire perpétuel de l'Académie française est décédé à l'âge de 90 ans. Il était l'auteur du «Chant des partisans» et de la série romanesque «Les Rois maudits».
Dans son Journal, le critique Matthieu Galey fait de Maurice Druon le portrait suivant : «Superbe, solaire, heureux et portant beau. À 37 ans, voici un homme qui a su tirer profit de sa timbale Goncourt. Un contrat mirifique lui assure 800 000 francs par mois contre un certain nombre de feuilletons historiques.»
Nous sommes en 1955. Druon est alors le roi de Paris. Il le restera longtemps : écrivain, élu à l'Académie française, homme politique (ministre et député), couvert de décorations, il fut durant un demi-siècle un authentique personnage de la vie publique française.
Élu de Paris, il avait affirmé un jour : «Je possède un tiers de l'Arc de triomphe. Impossible de sortir de l'indivision.» La formule est belle. Parlait-il du XVIIe arrondissement, dont il fut le député (et qui partage l'Étoile avec le VIIIe et le XVIe) ou de lui-même ? Car Maurice Druon était amateur de capes et d'épées, de grande histoire, de personnages picaresques. Volontiers théâtral, portant canne et chapeau, il s'honorait d'une généalogie complexe et prestigieuse, posée sur plusieurs continents. Arrière-petit-neveu du poète Charles Cros, et surtout propre neveu de Joseph Kessel et pour mieux dire son fils spirituel, il avait rejoint à Londres en 1942 le général de Gaulle, un homme à sa mesure dont il fit un jour la description suivante : «Haut, droit, dans son uniforme et les leggings, il m'apparut comme un chevalier du Moyen Âge, majestueux et déterminé .»
Il y avait chez lui du capteur de gloire comme il y a des capteurs solaires. Il était revenu de la Deuxième Guerre mondiale auréolé d'un prestige aux rayons multiples : en 1939, il avait adressé au directeur de France Soir, Pierre Lazareff, un article intitulé «J'ai vingt ans et je pars». Et il tint parole. Quelques mois plus tard, il était sur la Loire aux côtés des cadets de Saumur et chargea l'ennemi avec une authentique bravoure. Replié avec sa troupe du côté de Bordeaux, il campa dans une propriété ; chez Montaigne, assurait-il, dont il put contempler à loisir la fameuse tour, pendant que la République s'écroulait. Il vécut ainsi la débâcle la plus littéraire qui soit.
Druon était ainsi, à la fois dans l'action et dans la représentation. En 1943, se trouvant à Londres avec son oncle prestigieux Jeff Kessel (Druon est le patronyme de son père adoptif), il composa un hymne, le «Chant des partisans», qui devient dans la Résistance un chant de marche, d'espoir et de bravade. «Ami, entends-tu». Une Marseillaise FFL. Ce refrain, composé par Anne Marly, mit le feu aux maquis, galvanisa les énergies
À partir de 1944, on retrouva Druon en Alsace et en Allemagne comme correspondant de guerre. Il écrivit La Dernière Brigade, inspiré par son expérience d'officier de cavalerie.
Le triomphe des «Rois maudits»
En 1948, son roman Les Grandes Familles fut couronné par le prix Goncourt. Maurice Druon devint alors une figure de premier plan de la scène intellectuelle et publique française, qu'il ne quittera jamais plus. Son atelier littéraire, dirigé par Edmonde Charles-Roux et qui utilisait le talent de fines plumes, telles celles de Matthieu Galey ou Pierre de Lacretelle, faisait peut-être sourire les bas-bleus mais rencontra un succès jamais vu depuis Alexandre Dumas. Les Rois maudits fit un triomphe et la fortune de leur auteur. Druon fut plébiscité par des millions de lecteurs. Écoutons une nouvelle fois Galey, aux premières loges pour observer le phénomène : «Entre un appel de son éditeur anglais, les confidences interminables d'une comtesse italienne - une emmerderesse me chuchote-t-il en couvrant l'appareil de sa main gauche -, les questions d'un journaliste de la radio et le rituel coup de fil chez Del Duca pour savoir où en sont les ventes aujourd'hui, J'ai vite compris que sa vie était un enfer, qu'il n'avait jamais une minute à lui, qu'il faudrait trois secrétaires au lieu de deux.»
Son œuvre est abondante, diverse. On y trouve du roman, du théâtre (il fut représenté au Français), de l'essai politique, de la biographie (Alexandre le Grand), des Mémoires. Et même du conte pour enfants : Tistou les pouces verts. Il était disert, brillant, inattendu. Galey raconte qu'il tenait à ce qu'un des épisodes des Rois maudits se passât à Avignon l'été 1327 pour la seule raison que c'est l'année où Laure a rencontré Pétrarque. Pareil détail signe un auteur.
Le mot qui résume Maurice Druon, par quelque sens qu'on le prenne, c'est l'engagement : engagement militaire quand le sort du pays le requérait, engagement politique, au service de ses idées. Cela passa, puisque tel était son tempérament, par de jolies passes d'armes, par voie de presse le plus souvent. Nommé par Pierre Messmer ministre des Affaires culturelles en 1973, il se singularisa par de courageuses prises de position contre les abus du monde culturel. Une de ses déclarations est restée célèbre : «Les gens qui viennent à la porte de ce ministère avec une sébile dans une main et un cocktail Molotov dans l'autre devront choisir. » Il devint la bête noire de toute une profession (on ne parlait pas encore à l'époque d'intermittents du spectacle). Les conformistes l'exécraient. Il n'en avait cure, jouant volontiers les provocateurs mais s'élevant également avec vigueur contre la féminisation abusive des titres, et plus largement contre l'appauvrissement de la langue française. Il prit mille fois part au débat public, et souvent de façon tonitruante, d'une voix de bronze, au risque de se laisser enfermer dans la caricature.
«Le Malraux de Pompidou»
Ses combats et l'âme qui les menait valaient mieux que cela. Paul Morand note dans son journal : «À l'Académie, Druon, mon voisin, et moi batifolions sur les verbes “délasser” et “délacer” ; aujourd'hui, il se réveille ministre de la Culture. C'est le Malraux de Pompidou.» On ne saurait mieux décrire la formidable énergie qui animait le personnage.
Le Figaro lui ouvrit souvent ses portes pour y accueillir ses chroniques sur le bon français, quelque tribune pour fustiger l'usage approximatif de la langue par un ministre, quelque opinion sur les sondages ou la réforme des institutions. On lui prête un mot malheureux à l'annonce de la candidature de Marguerite Yourcenar à l'Académie française en 1980, qui annonçait l'ouverture de l'institution aux femmes : «D'ici peu vous aurez quarante bonnes femmes qui tricoteront pendant les séances du dictionnaire.» Il affectionnait volontiers le rôle de gardien du Temple, que ce soit celui du gaullisme, de la France ou de l'Académie.
Ses dernières charges firent quelque bruit. Toujours l'Académie : en 2003, par une vigoureuse tribune dans Le Figaro Littéraire, il s'éleva contre l'élection de Valéry Giscard d'Estaing, vidant ainsi une querelle vieille de trente ans, lorsque VGE obtint le soutien de Jacques Chirac, affaiblissant ainsi le candidat gaulliste Jacques Chaban-Delmas. Plus tard, Druon s'en prit encore à François Bayrou, s'attirant de la part de ce dernier une magnifique réplique, cinglante et enlevée, l'un et l'autre prouvant que la polémique permet souvent de donner le meilleur de soi-même. Il n'y a pas de grands hommes, il n'y a que de grandes querelles, n'est-ce pas ?
Maurice Druon avait été élu en 1966 à l'Académie française au fauteuil de Georges Duhamel. Il servit cette institution, dont il fut, durant plus de dix ans, le secrétaire perpétuel. Sa carrière exceptionnelle dissimulait une blessure, et sous l'abondance de titres et de reconnaissances qui définit sa vie, on trouvait le désir ardent de recouvrir la dépouille tragique de son père Lazare Kessel (tragiquement disparu à sa naissance) d'un linceul d'honneurs et de respectabilité.
le figaro
L'ancien secrétaire perpétuel de l'Académie française est décédé à l'âge de 90 ans. Il était l'auteur du «Chant des partisans» et de la série romanesque «Les Rois maudits».
Dans son Journal, le critique Matthieu Galey fait de Maurice Druon le portrait suivant : «Superbe, solaire, heureux et portant beau. À 37 ans, voici un homme qui a su tirer profit de sa timbale Goncourt. Un contrat mirifique lui assure 800 000 francs par mois contre un certain nombre de feuilletons historiques.»
Nous sommes en 1955. Druon est alors le roi de Paris. Il le restera longtemps : écrivain, élu à l'Académie française, homme politique (ministre et député), couvert de décorations, il fut durant un demi-siècle un authentique personnage de la vie publique française.
Élu de Paris, il avait affirmé un jour : «Je possède un tiers de l'Arc de triomphe. Impossible de sortir de l'indivision.» La formule est belle. Parlait-il du XVIIe arrondissement, dont il fut le député (et qui partage l'Étoile avec le VIIIe et le XVIe) ou de lui-même ? Car Maurice Druon était amateur de capes et d'épées, de grande histoire, de personnages picaresques. Volontiers théâtral, portant canne et chapeau, il s'honorait d'une généalogie complexe et prestigieuse, posée sur plusieurs continents. Arrière-petit-neveu du poète Charles Cros, et surtout propre neveu de Joseph Kessel et pour mieux dire son fils spirituel, il avait rejoint à Londres en 1942 le général de Gaulle, un homme à sa mesure dont il fit un jour la description suivante : «Haut, droit, dans son uniforme et les leggings, il m'apparut comme un chevalier du Moyen Âge, majestueux et déterminé .»
Il y avait chez lui du capteur de gloire comme il y a des capteurs solaires. Il était revenu de la Deuxième Guerre mondiale auréolé d'un prestige aux rayons multiples : en 1939, il avait adressé au directeur de France Soir, Pierre Lazareff, un article intitulé «J'ai vingt ans et je pars». Et il tint parole. Quelques mois plus tard, il était sur la Loire aux côtés des cadets de Saumur et chargea l'ennemi avec une authentique bravoure. Replié avec sa troupe du côté de Bordeaux, il campa dans une propriété ; chez Montaigne, assurait-il, dont il put contempler à loisir la fameuse tour, pendant que la République s'écroulait. Il vécut ainsi la débâcle la plus littéraire qui soit.
Druon était ainsi, à la fois dans l'action et dans la représentation. En 1943, se trouvant à Londres avec son oncle prestigieux Jeff Kessel (Druon est le patronyme de son père adoptif), il composa un hymne, le «Chant des partisans», qui devient dans la Résistance un chant de marche, d'espoir et de bravade. «Ami, entends-tu». Une Marseillaise FFL. Ce refrain, composé par Anne Marly, mit le feu aux maquis, galvanisa les énergies
À partir de 1944, on retrouva Druon en Alsace et en Allemagne comme correspondant de guerre. Il écrivit La Dernière Brigade, inspiré par son expérience d'officier de cavalerie.
Le triomphe des «Rois maudits»
En 1948, son roman Les Grandes Familles fut couronné par le prix Goncourt. Maurice Druon devint alors une figure de premier plan de la scène intellectuelle et publique française, qu'il ne quittera jamais plus. Son atelier littéraire, dirigé par Edmonde Charles-Roux et qui utilisait le talent de fines plumes, telles celles de Matthieu Galey ou Pierre de Lacretelle, faisait peut-être sourire les bas-bleus mais rencontra un succès jamais vu depuis Alexandre Dumas. Les Rois maudits fit un triomphe et la fortune de leur auteur. Druon fut plébiscité par des millions de lecteurs. Écoutons une nouvelle fois Galey, aux premières loges pour observer le phénomène : «Entre un appel de son éditeur anglais, les confidences interminables d'une comtesse italienne - une emmerderesse me chuchote-t-il en couvrant l'appareil de sa main gauche -, les questions d'un journaliste de la radio et le rituel coup de fil chez Del Duca pour savoir où en sont les ventes aujourd'hui, J'ai vite compris que sa vie était un enfer, qu'il n'avait jamais une minute à lui, qu'il faudrait trois secrétaires au lieu de deux.»
Son œuvre est abondante, diverse. On y trouve du roman, du théâtre (il fut représenté au Français), de l'essai politique, de la biographie (Alexandre le Grand), des Mémoires. Et même du conte pour enfants : Tistou les pouces verts. Il était disert, brillant, inattendu. Galey raconte qu'il tenait à ce qu'un des épisodes des Rois maudits se passât à Avignon l'été 1327 pour la seule raison que c'est l'année où Laure a rencontré Pétrarque. Pareil détail signe un auteur.
Le mot qui résume Maurice Druon, par quelque sens qu'on le prenne, c'est l'engagement : engagement militaire quand le sort du pays le requérait, engagement politique, au service de ses idées. Cela passa, puisque tel était son tempérament, par de jolies passes d'armes, par voie de presse le plus souvent. Nommé par Pierre Messmer ministre des Affaires culturelles en 1973, il se singularisa par de courageuses prises de position contre les abus du monde culturel. Une de ses déclarations est restée célèbre : «Les gens qui viennent à la porte de ce ministère avec une sébile dans une main et un cocktail Molotov dans l'autre devront choisir. » Il devint la bête noire de toute une profession (on ne parlait pas encore à l'époque d'intermittents du spectacle). Les conformistes l'exécraient. Il n'en avait cure, jouant volontiers les provocateurs mais s'élevant également avec vigueur contre la féminisation abusive des titres, et plus largement contre l'appauvrissement de la langue française. Il prit mille fois part au débat public, et souvent de façon tonitruante, d'une voix de bronze, au risque de se laisser enfermer dans la caricature.
«Le Malraux de Pompidou»
Ses combats et l'âme qui les menait valaient mieux que cela. Paul Morand note dans son journal : «À l'Académie, Druon, mon voisin, et moi batifolions sur les verbes “délasser” et “délacer” ; aujourd'hui, il se réveille ministre de la Culture. C'est le Malraux de Pompidou.» On ne saurait mieux décrire la formidable énergie qui animait le personnage.
Le Figaro lui ouvrit souvent ses portes pour y accueillir ses chroniques sur le bon français, quelque tribune pour fustiger l'usage approximatif de la langue par un ministre, quelque opinion sur les sondages ou la réforme des institutions. On lui prête un mot malheureux à l'annonce de la candidature de Marguerite Yourcenar à l'Académie française en 1980, qui annonçait l'ouverture de l'institution aux femmes : «D'ici peu vous aurez quarante bonnes femmes qui tricoteront pendant les séances du dictionnaire.» Il affectionnait volontiers le rôle de gardien du Temple, que ce soit celui du gaullisme, de la France ou de l'Académie.
Ses dernières charges firent quelque bruit. Toujours l'Académie : en 2003, par une vigoureuse tribune dans Le Figaro Littéraire, il s'éleva contre l'élection de Valéry Giscard d'Estaing, vidant ainsi une querelle vieille de trente ans, lorsque VGE obtint le soutien de Jacques Chirac, affaiblissant ainsi le candidat gaulliste Jacques Chaban-Delmas. Plus tard, Druon s'en prit encore à François Bayrou, s'attirant de la part de ce dernier une magnifique réplique, cinglante et enlevée, l'un et l'autre prouvant que la polémique permet souvent de donner le meilleur de soi-même. Il n'y a pas de grands hommes, il n'y a que de grandes querelles, n'est-ce pas ?
Maurice Druon avait été élu en 1966 à l'Académie française au fauteuil de Georges Duhamel. Il servit cette institution, dont il fut, durant plus de dix ans, le secrétaire perpétuel. Sa carrière exceptionnelle dissimulait une blessure, et sous l'abondance de titres et de reconnaissances qui définit sa vie, on trouvait le désir ardent de recouvrir la dépouille tragique de son père Lazare Kessel (tragiquement disparu à sa naissance) d'un linceul d'honneurs et de respectabilité.
le figaro
Che Guevara (Argentine)
Blog : Sérum de Liberté
Che Guevara et Ariel Sharon sont-ils cousins ?
Certains le perçoivent comme un assassin fanatique qui, au nom de très discutables convictions, tua des centaines de personnes. D'autres le considèrent comme un glorieux héros, défenseur des faibles et des opprimés, un personnage romantique qui charme les jeunes du monde entier en occupant une place de choix sur leurs T-shirts. Mais qui était-il en réalité, ce révolutionnaire sud-américain qui atteignit le pouvoir à Cuba et mourut en terre étrangère, objet, avant et après sa mort, d'un amour inconditionné de la part de ses admirateurs et de grand mépris de la part de ses ennemis ?
Après seulement quarante ans depuis le décès du Ché, les agences de renseignement des deux ex-grands blocs ont ouvert leurs archives en dévoilant la véritable identité du mythe de la révolution cubaine. Les documents déclassifiés tout récemment nous laissent pénétrer en profondeur dans la personnalité et l'?uvre d'Ernesto dit « Ché » Guevara (1). Il y est question de la découverte de son appartenance au peuple juif et de son attachement, pendant quelques années qui lui restaient a vivre, a son peuple et sa terre.
Tout commença en 1964, lorsque sa mère, Célia, sentant la mort s'approcher et tenaillée par les remords (elle décéda en mai 1965), révéla à son fils l'histoire si longtemps cachée de sa famille. Célia naquit en 1908 à Buenos-Aires au sein d'une famille juive sioniste et très pratiquante, issue de l'immigration russe. On la nomma Célia en souvenir d'une tante tuée pendant un pogrom. Jusqu'à l'âge de 18 ans Célia Sharon crût dans le milieu fermé du quartier juif de la capitale argentine, recevant une éducation très respectueuse des traditions. A 18 ans elle quitta sa famille pour pouvoir se marier avec un catholique argentin, le médecin Ernesto Guevara Linch, en renonçant ainsi pour toujours à sa judéité et même a son patronyme Sharon. Un an après elle mis au monde Ernesto.
L'éducation du Ché et de ses frères et s'urs ne pouvait rendre lointainement imaginable l'idée d'avoir des racines israélites. Célia occulta habilement et obstinément ses origines, sans en dire mot non plus à son propre mari. Cependant, peu de temps avant son trépas, elle décida d'en parler à son fils Ernesto. Celui-ci apprit avec stupeur que selon la Torah , étant donné que sa mère était juive, il l'était lui aussi, et que dans le vieux monde il avait des cousins germains. Des cousins juifs comme lui ! Célia savait que son frère Samuel, de 18 ans son aîné, fervent sioniste, avait quitté la Russie et émigré en Israël (connue encore sous le nom de Palestine).
Les confidences de sa mère bouleversèrent complètement l'esprit du Ché, qui, jusqu'alors, ne s'était jamais intéressé ni à la culture hébraïque ni à Israël. Il commença à étudier avec acharnement tous les textes sacrés, tous les livres ayant trait au judaïsme, il plongea corps et âme dans toute la documentation qu'il parvint à se procurer.
Dans les années 60 l'état hébreu jouissait encore de la sympathie de l'opinion publique de par le monde : une minorité était parvenue, mue par une farouche volonté, à s'affranchir du joug britannique, ce qui forçait le respect et l'admiration à l'étranger. C'est à ce moment là que le Ché ressentit une intense nécessité d'acquérir des éléments plus forts afin de se lier physiquement à la Terre de ses aïeuls. Il se rendit en Égypte, la République Arabe Unie, où il passa une semaine jusqu'au 24 février (2). Le 1er mars il réapparut dans la Vallée du Nil, faisant durer deux semaines son séjour en Egypte. Oui, mais où précisément ? Où M. Ernesto Ché Guévara, Ministre Cubain et Président de la Banque Nationale de Cuba se trouvait-il exactement dans la semaine intermédiaire, entre le 24 février et le 1er mars ?
Ce n'est que tout récemment, en 2007, que la CIA a divulgué le contenu ultra secret de certains dossiers concernant le célèbre révolutionnaire, d'où il en ressort ce qui suit : le 24 février, Guévara quitta l'Egypte et s'embarqua vers Chypre d'où il atteignit Israël. Ce fut la première fois de sa vie qu'il foula le sol de ses ancêtres. Il y arriva incognito dans le seul but d'y rencontrer et d'y établir des relations personnelles et politiques avec la famille de son oncle Samuel. Il découvrit l'existence d'un cousin germain ayant le même âge. Il ne perdit pas de temps et alla aussitôt à Tel-Aviv pour y rencontrer le mystérieux cousin : il s'agissait du Général Ariel Sharon, commandant de la Première Division Blindée de Tsahal !
Il n'y a pas très longtemps le journal israélien Maariv a publié un reportage affirmant que l'Argentin Ernesto Ché Guévara et l'ex Premier Ministre israélien Sharon étaient cousins germains et qu'ils se rencontraient secrètement très souvent. Célia de la Serna (3) était « en fait une juive russe ayant fui les pogroms, son nom était Sheinerman, s'ur cadette de Shmuël Sheinerman, père de Ariel Sharon, émigré en Palestine au début du vingtième siècle ». Ce n'est qu'en 1965, juste avant de mourir, que Célia expliqua au Che son étroit lien familial avec Ariel Sharon. Le Ché se rendit en Israël sous fausse identité, y prit contact avec son célèbre parent et s'inscrivit dans un institut supérieur d'études rabbiniques. Conclusion implicite du rapport ? Attendu que sa mère était juive (4) et qu'il suivait avec zèle les doctrines talmudiques (5), Ernesto Guévara doit être considéré juif à tous les effets. Ces informations sont toutefois remises en cause par un biographe israélien du Ché qui les attribue aux milieux contre-révolutionnaires russes dont l'objectif est la mise en exergue du rapprochement idéologique entre sionisme et révolution russo-soviétique : tout cela ne serait qu'une réponse sioniste au « Protocole des Sages de Sion » (source : Alef).
Traduction libre de l'italien par Myriam BENTOLILA
Che Guevara et Ariel Sharon sont-ils cousins ?
Certains le perçoivent comme un assassin fanatique qui, au nom de très discutables convictions, tua des centaines de personnes. D'autres le considèrent comme un glorieux héros, défenseur des faibles et des opprimés, un personnage romantique qui charme les jeunes du monde entier en occupant une place de choix sur leurs T-shirts. Mais qui était-il en réalité, ce révolutionnaire sud-américain qui atteignit le pouvoir à Cuba et mourut en terre étrangère, objet, avant et après sa mort, d'un amour inconditionné de la part de ses admirateurs et de grand mépris de la part de ses ennemis ?
Après seulement quarante ans depuis le décès du Ché, les agences de renseignement des deux ex-grands blocs ont ouvert leurs archives en dévoilant la véritable identité du mythe de la révolution cubaine. Les documents déclassifiés tout récemment nous laissent pénétrer en profondeur dans la personnalité et l'?uvre d'Ernesto dit « Ché » Guevara (1). Il y est question de la découverte de son appartenance au peuple juif et de son attachement, pendant quelques années qui lui restaient a vivre, a son peuple et sa terre.
Tout commença en 1964, lorsque sa mère, Célia, sentant la mort s'approcher et tenaillée par les remords (elle décéda en mai 1965), révéla à son fils l'histoire si longtemps cachée de sa famille. Célia naquit en 1908 à Buenos-Aires au sein d'une famille juive sioniste et très pratiquante, issue de l'immigration russe. On la nomma Célia en souvenir d'une tante tuée pendant un pogrom. Jusqu'à l'âge de 18 ans Célia Sharon crût dans le milieu fermé du quartier juif de la capitale argentine, recevant une éducation très respectueuse des traditions. A 18 ans elle quitta sa famille pour pouvoir se marier avec un catholique argentin, le médecin Ernesto Guevara Linch, en renonçant ainsi pour toujours à sa judéité et même a son patronyme Sharon. Un an après elle mis au monde Ernesto.
L'éducation du Ché et de ses frères et s'urs ne pouvait rendre lointainement imaginable l'idée d'avoir des racines israélites. Célia occulta habilement et obstinément ses origines, sans en dire mot non plus à son propre mari. Cependant, peu de temps avant son trépas, elle décida d'en parler à son fils Ernesto. Celui-ci apprit avec stupeur que selon la Torah , étant donné que sa mère était juive, il l'était lui aussi, et que dans le vieux monde il avait des cousins germains. Des cousins juifs comme lui ! Célia savait que son frère Samuel, de 18 ans son aîné, fervent sioniste, avait quitté la Russie et émigré en Israël (connue encore sous le nom de Palestine).
Les confidences de sa mère bouleversèrent complètement l'esprit du Ché, qui, jusqu'alors, ne s'était jamais intéressé ni à la culture hébraïque ni à Israël. Il commença à étudier avec acharnement tous les textes sacrés, tous les livres ayant trait au judaïsme, il plongea corps et âme dans toute la documentation qu'il parvint à se procurer.
Dans les années 60 l'état hébreu jouissait encore de la sympathie de l'opinion publique de par le monde : une minorité était parvenue, mue par une farouche volonté, à s'affranchir du joug britannique, ce qui forçait le respect et l'admiration à l'étranger. C'est à ce moment là que le Ché ressentit une intense nécessité d'acquérir des éléments plus forts afin de se lier physiquement à la Terre de ses aïeuls. Il se rendit en Égypte, la République Arabe Unie, où il passa une semaine jusqu'au 24 février (2). Le 1er mars il réapparut dans la Vallée du Nil, faisant durer deux semaines son séjour en Egypte. Oui, mais où précisément ? Où M. Ernesto Ché Guévara, Ministre Cubain et Président de la Banque Nationale de Cuba se trouvait-il exactement dans la semaine intermédiaire, entre le 24 février et le 1er mars ?
Ce n'est que tout récemment, en 2007, que la CIA a divulgué le contenu ultra secret de certains dossiers concernant le célèbre révolutionnaire, d'où il en ressort ce qui suit : le 24 février, Guévara quitta l'Egypte et s'embarqua vers Chypre d'où il atteignit Israël. Ce fut la première fois de sa vie qu'il foula le sol de ses ancêtres. Il y arriva incognito dans le seul but d'y rencontrer et d'y établir des relations personnelles et politiques avec la famille de son oncle Samuel. Il découvrit l'existence d'un cousin germain ayant le même âge. Il ne perdit pas de temps et alla aussitôt à Tel-Aviv pour y rencontrer le mystérieux cousin : il s'agissait du Général Ariel Sharon, commandant de la Première Division Blindée de Tsahal !
Il n'y a pas très longtemps le journal israélien Maariv a publié un reportage affirmant que l'Argentin Ernesto Ché Guévara et l'ex Premier Ministre israélien Sharon étaient cousins germains et qu'ils se rencontraient secrètement très souvent. Célia de la Serna (3) était « en fait une juive russe ayant fui les pogroms, son nom était Sheinerman, s'ur cadette de Shmuël Sheinerman, père de Ariel Sharon, émigré en Palestine au début du vingtième siècle ». Ce n'est qu'en 1965, juste avant de mourir, que Célia expliqua au Che son étroit lien familial avec Ariel Sharon. Le Ché se rendit en Israël sous fausse identité, y prit contact avec son célèbre parent et s'inscrivit dans un institut supérieur d'études rabbiniques. Conclusion implicite du rapport ? Attendu que sa mère était juive (4) et qu'il suivait avec zèle les doctrines talmudiques (5), Ernesto Guévara doit être considéré juif à tous les effets. Ces informations sont toutefois remises en cause par un biographe israélien du Ché qui les attribue aux milieux contre-révolutionnaires russes dont l'objectif est la mise en exergue du rapprochement idéologique entre sionisme et révolution russo-soviétique : tout cela ne serait qu'une réponse sioniste au « Protocole des Sages de Sion » (source : Alef).
Traduction libre de l'italien par Myriam BENTOLILA