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Shmouel Galili (Israel)


Si le fallafel, qui est fait de pois chiches (houmous), est devenu le plat national d’Israël, le lait de pois chiches pourrait être le prochain grand succès. Les scientifiques du centre Volcani sont convaincus que ce nouveau produit pourrait remplacer le lait de vache. Le ministère de l’Agriculture, afin de promouvoir les cultivateurs de pois chiches israéliens, a compris qu’il y avait une limite à la quantité de houmous que pouvait manger un Israélien. Ils ont donc cherché d’autres aliments qui pourraient êtres faits à partir de ce légume. Le monde découvre déjà les avantages du houmous et on a même déjà commencé à faire de la farine à partir de celui-ci.
« Avec cette farine, vous pouvez faire des cookies, du bon pain. C’est casher pour Pessah et acceptable pour les personnes ayant le cœliaque, » a déclaré Shmouel Galili, de l’organisation de la recherche agricole, en expliquant pourquoi son équipe a décidé de se concentrer sur le pois chiche comme source de substitut au lait. La recette pour créer ce substitut est très simple : faire tremper les pois chiches dans l’eau pendant une nuit, les broyer dans un mélange avec de l’eau, les cuire, puis égoutter le mélange, et vous avez du lait de houmous.
« Le pois chiche, contrairement a d’autres aliments comme le soja, sont une culture israélienne locale, et nous voulons encourager les agriculteurs à accroître leur rendement, a déclaré Galili. « Nous ne sommes pas familiers avec un tel développement ailleurs dans le monde, et espérons que cela deviendra un vrai substitut au lait de soja. »
« Les personnes qui l’ont goûté ont dit qu’il a un meilleur goût. Le lait de soja a ses bénéfices pour la santé, mais il contient également un excès de composés de plantes appelés phytoestrogène, qui a un effet hormonal sur les gens, spécialement sur les femmes enceintes et les petits enfants. Le houmous a moins de phytoestrogène », explique Galili.
Quelle est la probabilité que nous trouvions du lait de houmous dans les présentoirs des supermarchés ? Galili a récemment complété le développement d’une méthodologie pour la production du lait de pois chiche. Désormais, son équipe est en train de convaincre les entreprises commerciales d’examiner ce qui en fait un produit commercialisable.
L’un des problèmes qu’ils auront à surmonter, outre la pénétration du produit sur le marché des consommateurs, est le coût de production élevé du lait de pois chiche par rapport au lait de soja.
Dans un test de saveur effectué par le journal israélien Yediot Aharonot, le produit a reçu un score assez raisonnable, recevant 3,5 pour le goût, 2,5 pour la texture et 3 pour son odeur, sur une échelle de 1 à 5, 1 étant le plus faible et 5 le plus élevé.—

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