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Jo Amar (Israel)

Disparition de Jo Amar, pionnier de la musique orientale
[Dimanche 06/28/2009 12:36]


Le chanteur Jo Amar, l’un des pionniers de la musique orientale en Israël, est décédé vendredi à l’âge de 79 ans. Il s’est éteint à Miami, aux Etats-Unis, où il s’était retiré pour être près de ses enfants. Amar est le premier à avoir interprété des chants liturgiques marocains pour le public israélien et à avoir importé des mélodies andalouses dans le pays.

Jo Amar est né dans la ville d’Oujda, au Maroc, et est monté en Israël en 1956 pour s’installer dans le Mochav de Yad Rambam. Il avait déjà acquis, au moment de sa alya, une grande expérience musicale et l’une de ses chansons, Yismah Moché, est vite devenue célèbre en Israël. Il était également connu pour son action contre l’establishment ashkénaze dans le pays.

Après avoir tenté en vain, à l’époque, d’introduire la musique orientale dans le répertoire musical israélien, Jo Amar a quitté Israël en 1970 pour s’établir à New York et ensuite à Los Angeles. Il a organisé de nombreux séminaires, aux USA et en Europe, et est devenu rapidement un chantre très demandé et très prisé, partageant son temps entre les deux continents. Il se rendait parfois en Israël pour donner des concerts et avait même été la vedette d’une publicité en 1987. Il s’est produit souvent avec l’orchestre andalou d’Israël.

Lorsque son épouse Raymonde est décédée, il y a neuf ans, Jo Amar a décidé de revenir vivre en Israël et il s’est installé à Yad Rambam. Malheureusement, il a été victime d’une hémorragie cérébrale à la suite de laquelle il ne se déplaçait plus qu’en chaise roulante. Il y a deux ans, il a subi une seconde attaque qui a aggravé son état de santé et la maladie de Parkinson dont il était atteint.

Jo Amar laisse cinq enfants et deux petits-enfants. Il sera inhumé dimanche après-midi, à 17 heures, au cimetière de Yad Rambam, aux côtés de son épouse.

Parmi les chanteurs qui s’inspirent aujourd’hui des chansons de Jo Amar, on peut citer notamment Eyal Golan, Yishaï Lévy et Oren Hen.

par Claire Dana-Picard
actu.co.il

Shahar Tzouberi (Israel)

Shahar Tzouberi rentre dans la légende de son sport. Le jeune homme de 22 ans est devenu, hier, le premier champion d’Europe israélien de planche à voile. La compétition se déroulait en Israël. Déjà médaillé de bronze au Jeux Olympiques de Pékin, l’été dernier, Tzouberi a confirmé son talent lors de cette compétition internationale. Il a su s’imposer lors de toutes les manches hormis la dernière où il a terminé troisième, suffisant pour remporter l’or européen.

« C’était très prenant et j’avais pas mal de pression sur les épaules, c’est l’une de mes plus belles victoires » déclare le jeune champion. Et d’ajouter : « Je suis heureux de remporter le titre ici, chez moi en Israël. C’est beaucoup d’émotion, cela équivaut à la médaille de bronze olympique. Maintenant, je peux aller faire la fête avec mes amis ».

Le natif d’Eilat n’entend pas s’arrêter en si bon chemin et déclare « qu’il en a encore sous le pied ». « J’avais fait de ce championnat un objectif, j’ai gagné, c’est très bien, mais je ne suis pas encore parvenu à 100% de mes capacités, je suis capable de plus ».

Le prochain objectif de Tzouberi est « les Jeux Olympiques de Londres en 2012 ». Et d’expliquer : « Je dois me remettre au travail, continuer à m’entrainer dur et qui sait, une belle surprise m’attend peut être dans trois ans à Londres ».

Les organisateurs de la compétition sont aux anges. Le président de la fédération de voile, Yehouda Mayan déclare « être dans un rêve. Organiser les championnats d’Europe en Israël, c’était déjà une victoire, voir un israélien gagner, il n’y a pas de mots pour décrire ce que je ressens ».

Tzouberi a empôché, en plus, de sa médaille d’or, un chèque de 60 000 shekels de la part du président du comité olympique, Tsvi Verishbak. Peu importe l’argent, Tzouberi rentre au panthéon des plus grands sportifs israéliens et l’un des plus doués dans sa spécialité.

par Jonathan Serero
actu.co.il

Ephraïm Katzir (Israel)

Ephraïm Katzir, né Ephraïm Katchalsky le 16 mai 1916 à Kiev, Ukraine - 30 mai 2009) fut le quatrième président d'Israël de 1973 à 1978.

Ephraïm Katzir arrive en Palestine mandataire à l'âge de 9 ans en 1925. En 1933 il complète ses études secondaires au Lycée hébraïque Rehaviah de Jérusalem. Dans sa jeunesse, il entre dans les rangs de la Hagana, le principal mouvement juif de défense armée en Palestine. Ensuite il prend part à la Guerre d'Indépendance d'Israël comme commandant d'une unité de scientifiques. Il étudie la bactériologie, la botanique, la zoologie à l'Université hébraïque de Jérusalem . Il se consacra plus particulièrement à la biochimie et à la chimie organique. A partir de 1949, il est l’un des scientifiques fondateur de l'Institut Weizmann des sciences à Rehovot. Il y fut entre 1951-1973 le chef de la chaire de biophysique. Il se fit connaître internationalement pour ses recherches dans le domaine des polyaminoacides et des protéines.

En 1966, il est le premier Israélien à être reçu membre de la National Academy of Sciences des États-Unis. En 1977, il est aussi élu à la Société Royale de Londres. Entre 1966-1968, il est le conseiller scientifique du Ministre israélien de la Défense. Il est lauréat du Prix d'Israël (1959), du Prix Rothschild (1961), de la médaille d'or Linderstrom-Lang, du Prix du Japon (1985) pour ses recherches dans le domaine de la biotechnologie.

Il se trouvait à l'université d'Harvard aux Etats-Unis quand le Parti Travailliste, alors dirigé par Golda Meïr, lui propose de poser sa candidature pour la fonction de président de l'État. Il est élu par la Knesset, quatrième président d'Israël le 10 avril 1973 et prend ses fonctions le 24 mai suivant. Les événements majeurs qui ont eu lieu pendant sa présidence ont été la Guerre du Kippour en 1973, le Raid d'Entebbe en 1976, l'installation au pouvoir de la coalition nationaliste - libérale de Menahem Begin et la visite historique du président égyptien Anwar Sadat en Israël en novembre 1977. Il renonça à être réélu président de l'État à cause de la maladie de sa femme Nina .Newsletter de l'Ambassade d'Israël