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Guilad Shalit (Israel)





Le soldat israélien Gilad Shalit, libéré mardi après plus de cinq ans de détention aux mains du Hamas à Gaza, a retrouvé ses parents dans une base aérienne au sud d’Israël, a annoncé le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu.
"Le soldat Gilat Shalit vient de retrouver ses parents. Au début de ces retrouvailles, le Premier ministre a déclaré aux parents : +J’ai ramené votre enfant à la maison+", a indiqué un communiqué du bureau du Premier ministre.
Au moment où il a vu Gilad Shalit, "M. Netanyahu lui a dit : Bonjour Gilad, bienvenue pour ton retour en Israël. C’est bon de t’avoir à la maison", a poursuivi le communiqué, citant les paroles d’une célèbre chanson populaire.
Dans un discours sur la base de Tel Nof, M. Netanyahu a promis qu’Israël "continuerait à combattre le terrorisme".
"Tout terroriste qui reprendra ses activités, le sang lui retombera sur la tête", a averti le Premier ministre.
Le ministre de la Défense Ehud Barak et le chef de l’état major, le général Benny Gantz, étaient également présents à cette cérémonie.

Daniel Schechtman (Israel)


Avec le Nobel de chimie, Daniel Schechtman tient enfin sa revanche


Le lauréat du Prix Nobel de chimie 2011, l'Israélien Daniel Shechtman, qui a trouvé sa vocation scientifique dans la lecture de Jules Verne, a dû batailler des années contre le scepticisme de ses pairs pour faire reconnaître sa découverte des quasi-cristaux. ( © AFP Jack Guez)
JERUSALEM (AFP) - Le lauréat du Prix Nobel de chimie 2011, l'Israélien Daniel Shechtman, qui a trouvé sa vocation scientifique dans la lecture de Jules Verne, a dû batailler des années contre le scepticisme de ses pairs pour faire reconnaître sa découverte des quasi-cristaux.
"Après avoir lu +l'Ile mystérieuse+, que j'ai lu 25 fois étant enfant, je me suis dit que c'était ça la meilleure chose que l'on puisse faire. L'ingénieur dans le livre connaît la mécanique et la physique et crée toute une vie sur l'île à partir de rien", confiait-il dans une interview publiée en avril par le quotidien israélien Haaretz.
Né il y a 70 ans à Tel Aviv, Daniel Shechtman est issu de la deuxième vague d'immigration juive en Palestine, avant la Première Guerre mondiale, où ses grands-parents fondent une imprimerie réputée.
Ses études achevées en 1972, il part pour un post-doctorat aux Etats-Unis, où il travaille pour l'aviation américaine.
Il se voit ensuite proposer un poste prestigieux, qu'il décline pour rejoindre le Technion --la plus ancienne université d'Israël ainsi que le centre de recherche le plus réputé du pays en sciences et technologies-- à Haïfa (nord).
"Je suis un sioniste et j'essaye de faire beaucoup pour le bien d'Israël", explique-t-il alors pour justifier sa décision.
C'est pourtant aux Etats-Unis, au sein de la célèbre université Johns Hopkins, que Daniel Shechtman fait la découverte qui va bouleverser sa vie et la science des cristaux.
Alors qu'il est simplement censé travailler sur les alliages légers destinés à l'industrie aéronautique, le matin du 8 avril 1982, il observe, grâce à son microscope électronique, dans un alliage d'aluminium et de manganèse, des motifs symétriques totalement inconnus.
Mais il se heurte immédiatement au scepticisme, voire aux sarcasmes de ses collègues.
"Je disais à quiconque voulait m'entendre que j'avais trouvé une matière avec une symétrie pentagonale. Les gens se moquaient de moi", a-t-il raconté au Haaretz.
Cette découverte "très controversée" était considérée aussi "impossible que de fabriquer un ballon à l'aide uniquement de morceaux de forme hexagonale alors qu'il faut également des pentagones", a expliqué le comité Nobel.
Un jour, le directeur administratif de son groupe de recherche vient voir Daniel Shechtman pour lui demander de quitter le groupe parce qu'il "jette le discrédit" sur l'équipe.
Il quitte les Etats-Unis pour retourner au Technion à la fin de 1983 et continue à défendre ses découvertes en Israël, mais ne trouve comme soutien que le professeur Ilan Blech, de la faculté de Sciences de la matière du Technion, qui lui propose de collaborer avec lui.
Après de nombreuses tentatives, il parvient à faire paraître un article sur sa découverte dans une revue de physique en novembre 1984. La publication fait sensation dans la communauté scientifique et il reçoit de nombreux appels de collègues dans le monde qui valident les résultats de ses expériences.
Mais la communauté scientifique continue à rejeter ses conclusions, notamment sous l'influence de Linus Pauling, double lauréat du prix Nobel en chimie et pour la paix.
Lors de conférences houleuses, Linus Pauling proclamait: "Danny Shechtman raconte n'importe quoi. Il n'y a pas de quasi cristaux il n'y que des quasi scientifiques", se souvient-il.
Mais le tournant se produit en 1987 lorsqu'il présente des photos aux rayons X lors d'une conférence en Australie. La communauté scientifique abandonne peu à peu ses réticences pour reconnaître la validité de sa découverte.
Daniel Shechtman reçoit par la suite de nombreuses distinctions, aussi bien en physique qu'en chimie, disciplines dans lesquelles son nom est régulièrement cité pour le prix Nobel.
liberation


Alex Steinweiss (USA)

Alex Steinweiss, symphonie de pochettes


Le graphiste américain, inventeur de la pochette de disques, s’est éteint à 94 ans.

Acrylique sur toile de 1981 réalisée par Alex Steinwess pour le «Turandot» de Puccini. - Alex Steinwess
Alors que, graphiste débutant, ce «génial jeune Monsieur Je-Sais-Tout», comme il se décrivait, est engagé chez Columbia Records en 1939, il lance l’idée d’habiller la jaquette du disque d’une illustration artistique «pour la rendre accrocheuse». Il bouscule là les habitudes de la compagnie, qui ne le regrettera pas. En quelques mois, les ventes augmentent de 800 %.
Perfection. A partir de 1948, avec le «33 tours minutes», il pousse son concept et invente la jaquette en carton. «Ses pochettes d’album aux couleurs vives sortirent le magasin de disques de son atmosphère de bibliothèque… pour le remettre dans la course, sur Broadway et dans la vie», s’enthousiasme en 1947 le graphiste américain Will Burtin.
On trouve donc les admirateurs d’Alex Steinweiss du côté des bacs à disques vinyles et chez les fans de typographies, car il a révolutionné en styliste la façon dont la musique est présentée.«J’aime tellement la musique, répondait-il, et j’avais tellement d’ambition que j’étaisprêt à en faire beaucoup plus que ce pour quoi on pouvait bien me payer. Je voulais que les gens entendent la musique en voyant l’œuvre d’art.» Steinweiss a aussi intuitivement créé le profil du «directeur artistique», au bon moment : entre révolution industrielle du disque et mouvement moderne international, époque où l’on pensait que l’art et le design allaient dynamiser le monde.
Né à Brooklyn en 1917, Alex Steinweiss a fait ses études au lycée Abraham Lincoln, en enfant de la Grande Dépression, sous l’aile protectrice du directeur du département d’art, Leon Friend. Peu docile, ce créateur fiévreux sortira quand même diplômé de la Parsons School of Art and Design, et sera l’assistant du graphiste autrichien Joseph Binder. Pendant ces années, en quête de perfection, il s’imprègne du travail de de l’affichiste français Cassandre, du Bauhaus allemand avec László Moholy-Nagy et du constructivisme russe.
De toutes ces influences peut naître sa grammaire reconnaissable. Sur une affiche miniature, il optimise la surface avec une image centrale, applique couleurs et formes plates. Pas doctrinaire, il fait appel au surréalisme, au symbolisme, à l’affichisme, au cubisme. Pour Rhapsody in Blue, de George Gershwin, il plaça un piano sur fond bleu foncé, éclairé par un unique lampadaire.
Sa couverture du microsillon Songs of Free, de Paul Robeson, représente une main enchaînée tenant un poignard. C’est un de ses signes forts. Il choisissait des polices de caractères parfois élégantes, parfois fantaisistes, il a même créé son propre alphabet manuscrit, le «Steinweiss Scrawl», léger, expressif, dansant.
Collage. On lui doit des milliers d’illustrations originales au service de la musique, qu’elle soit classique, jazz ou variétés, pour Columbia, Decca, London, Everest. Ainsi que toutes sortes de logos, étiquettes, supports publicitaires, affiches pour l’US Navy. En 1970, Alex Steinweiss abandonne le domaine du graphisme, laissant la place au pop art et au psychédélisme. Il s’en explique :«Un jour que j’attendais à la réception d’une compagnie de disques, moi dans mon costume, à côté de tous ces types à cheveux longs et vestes à franges, je me suis dit que j’étais bon pour la retraite.» Ce qu’il ne fera pas, se consacrant à la peinture, au collage et la céramique, à Sarasota, en Floride.
Comment aurait-t-on pu oublier Alex Steinweiss… Paradoxe : dans les années 80, alors que «son» 33 tours est éclipsé par le CD numérique, il est réévalué tel un pionnier sous-estimé. En 2009, l’énorme ouvrage que lui consacrent les graphistes américains Kevin Reagan et Steven Heller  offre définitivement la postérité à celui qui a donné forme et couleur, comme un rythme visible, à la musique.
 Alex Steinweiss, the son of Latvian and Polish Jewish immigrants   njjewishnews.com

Lucian Freud (Royaume-Uni)

Une peinture intitulée «Autoportrait avec un oeil au beuure noir» de Lucian Freud, mise ici aux enchères le 27 janvier 2010 à Londres.

Le peintre Lucian Freud est mort



« L'artiste Lucian Freud, né le 8 décembre 1922 à Berlin, est mort paisiblement la nuit dernière (mercredi soir) à son domicile à Londres », a annoncé Diana Rawstron, l'avocate de l'intéressé dans un communiqué, jeudi. S'il jouissait d'une fortune personnelle, Lucian Freud vivait en effet simplement dans une maison avec jardin du quartier du Notting Hill. Refusant de se laisser envahir par les contraintes familiales, le peintre s'était quelque peu éloigné de sa dizaine d'enfants et de petits-enfants pour mener une vie de célibataire. « Dans ses relations sociales, il était stimulant, humble, chaleureux et spirituel. Il a vécu pour sa peinture et a peint jusqu'à sa mort, se tenant à l'écart du vacarme de la vie artistique », a indiqué William Acquavella, le galeriste londonien du défunt.

                          Un célèbre peintre

Arrivé à Londres en 1934 avec ses parents – l'architecte Ernst Freud et son épouse, Lucie – qui fuyaient le nazisme, Lucian Freud a obtenu la nationalité britannique en 1939. Reconnaissant envers son pays d'adoption, le peintre a réalisé un portrait de la reine Elisabeth II et lui a offert à l'occasion de son jubilé en 2001. Mais si le petit-fils de Sigmund Freud est mondialement connu, c'est surtout pour ses nus et ses autoportraits. Son fameux tableau Benefits supervisor sleeping (1995) – représentant une femme obèse avec des escarres, allongée nue sur un canapé - s'est vendu  plus de 30 millions de dollars lors d'une vente aux enchères en 2008. Un véritable record de vente du vivant d'un artiste. Doté d'un style à la fois réaliste, acéré et presque pictural, Lucian Freud est considéré comme l'un des peintres figuratifs contemporains les plus importants, et même l'un des plus exemplaires. Admirant Francis Bacon, il s'est beaucoup inspiré de son travail au début de sa carrière. Nicholas Serota, le directeur de la Tate Gallery de Londres a ainsi expliqué que « ses premières toiles ont remodelé l'art britannique tandis que ses œuvres tardives soutiennent la comparaison avec les plus grands peintres figuratifs de toutes les époques ». Fort de ce constat indéniable, le Centre Pompidou avait accueilli une exposition entièrement dédiée à l'artiste en 2010. Le succès n'avait alors pas manqué d'être au rendez-vous. Plus qu'un peintre, Lucian Freud a su marquer le Xxe siècle de son empreinte.


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Nathan Wolfe (USA)



Le chasseur de virus Nathan Wolfe se montre plus malin que la prochaine pandémie en gardant deux longueurs d'avance : en découvrant les nouveaux virus mortels là où ils apparaissent -- lorsqu'ils passent des animaux aux hommes parmi les chasseurs qui ont du mal à survivre en Afrique -- avant qu'ils ne fassent des millions de victimes.
ted.com

Sidney Lumet (USA)



Le cinéaste américain Sidney Lumet, qui avait notamment réalisé "Douze hommes en colère" et "Un après-midi de chien", est décédé à son domicile de New York à l'âge de 86 ans. 

Selon la belle-fille du réalisateur, Leslie Gimbel, citée par le quotidien, Sidney Lumet souffrait d'un cancer lymphatique.
Sidney Lumet, né à Philadelphie en 1924 et qui "préférait les rues de New York à Hollywood" selon le New York Times, avait commencé sa carrière de réalisateur de cinéma en 1957 avec "Douze hommes en colère", un drame judiciaire avec Henry Fonda.
Il est surtout connu pour le thriller "Un après-midi de chien" qu'il a réalisé en 1975 avec Al Pacino en braqueur de banque et le film dramatique "Network" (1976) sur un présentateur de télévision qui perd la tête à l'antenne après avoir été licencié.
Au cours de sa carrière, Sidney Lumet a été nominé à cinq reprises aux Oscars dans la catégorie meilleur réalisateur, sans remporter la statuette.
En 2005, un Oscar d'honneur lui avait été décerné pour l'ensemble de sa carrière.

Baruch Blumberg (USA)

Baruch Blumberg, lauréat du prix Nobel de Médecine en 1976, est décédé à l'âge de 85 ans en plein milieu d'une conférence à la Nasa en Californie victime d'une crise cardiaque, rapportent les médias occidentaux se référant à l'agence spatiale américaine.
Baruch Blumberg a remporté la plus prestigieuse des récompenses scientifiques pour ses travaux sur le virus de l'hépatite B. Entre 1999 et 2002, le savant a dirigé l'Institut d'astrobiologie de la Nasa. 
L'hépatite B est une maladie du foie due à un virus à ADN. A l'instar du SIDA, l'hépatite B est considérée par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) comme un problème majeur de santé publique.


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Tammy Ziegler (Israel)


technion


Une avancée majeure concernant la théorie des nombres premiers vient d'être réalisée grâce au travail réalisé par le Dr Tammy Ziegler du Département de Mathématiques du Technion, conjointement avec des collègues des Etats-Unis et de Grande-Bretagne. La publication de ces résultats coïncide avec l'annonce de l'attribution de la médaille Fields, le prix le plus prestigieux au monde pour les mathématiques, à un chercheur israélien de l'université Hébraïque, Elon Lindenstrauss. Israël se révèle ainsi être devenu un acteur majeur dans le domaine des mathématiques.


Le travail que le Pr Tammy Ziegler et ses deux collègues, le Professeur Tao de l'UCLA et le Professeur Green de l'Université de Cambridge, ont récemment achevé a suscité un vif intérêt parmi les mathématiciens puisqu'il permet de résoudre des problèmes de base dans le domaine des nombres premiers.

La fascination pour les nombres premiers, explique le Pr Ziegler, est presque aussi ancienne que les mathématiques. Il y a déjà plus de 2000 ans, Euclide a montré que chaque entier naturel (à l'exception de 1) pouvait s'écrire comme un unique produit de nombres premiers. Euclide a également prouvé qu'il existait un nombre infini de nombres premiers. Sa démonstration "reductio ad absurdum" est encore considérée à l'heure actuelle comme l'une des démonstrations les plus élégantes en mathématiques. Elle revient à supposer qu'il existe un nombre fini de nombres premiers qui puisse être écrit comme une séquence P1
Se posait alors la question de savoir à quelle fréquence apparaissent les nombres premiers. Il était en effet intéressant d'avoir une estimation quantitative. Intuitivement nous savons qu'il existe plus de nombres pairs que de nombres divisibles par trois, et plus de nombres divisibles par trois que de nombres qui soient des racines carrées parfaites. En effet, si nous prenons un très grand nombre (par exemple N = 109), nous savons qu'il comprend environ N/2 nombres pairs, N/3 nombres qui soient divisibles par 3, et quelques racines carrées parfaites. Le Dr Ziegler explique que, pour ces cas-là, l'estimation est facile. En revanche, la démonstration faite par Euclide ne permet pas d'estimer la quantité de nombres premiers plus petits que N.

Plus de 2000 ans se sont écoulés avant qu'une formule puisse être établie, démontrant qu'il y a environ N/lnN nombres premiers plus petits que N. La formule a été conjecturée par Gauss et Legendre, en se basant sur des données numériques, puis a été prouvée de façon indépendante par Hadamard et de la Vallée Poussin en 1896.

L'étape suivante, selon le Dr Ziegler, consistait à trouver des modèles arithmétiques au sein de la séquence des nombres premiers, afin, notamment, de comprendre le comportement additif des nombres premiers. Par exemple, plusieurs paires de nombres premiers, où les deux nombres diffèrent l'un de l'autre de deux unités, sont connues et appelées "nombres premiers jumeaux". Il serait alors intéressant de savoir s'il existe un nombre infini de telles paires, mais à ce jour, la réponse à cette question échappe encore aux mathématiciens.

Une question connexe concernait l'existence de progressions arithmétiques dans la séquence de nombres premiers. Ce n'est qu'en 2004 que Green et Tao ont réalisé une avancée majeure dans le domaine en démontrant que l'ensemble des nombres premiers contient des progressions arithmétiques arbitrairement longues. Les deux chercheurs ont abordé le problème en utilisant des concepts de la théorie Ergodique, qui est une branche des mathématiques traitant de l'étude des systèmes dynamiques. Green et Tao ont ainsi prouvé l'existence de progressions arithmétiques dans la séquence des nombres premiers, mais leurs méthodes ne fournissaient aucune estimation du nombre de progressions arithmétiques de nombres premiers, dont tous les éléments seraient plus petits que N.

Ces estimations ont pu être finalement établies grâce à une collaboration entre les Dr Green, Tao et Ziegler, dont le travail porte sur le lien entre les progressions arithmétiques et les systèmes dynamiques nilpotents. Il serait vain d'essayer d'expliquer la contribution du Dr Ziegler en termes simples, mais ces résultats ont suscité un vif intérêt dans la communauté mathématique puisqu'ils ont permis d'établir des méthodes permettant de trouver des asymptotes aux progressions arithmétiques des nombres premiers.

Michael Sela (Israel)

Prof. Michael Sela
Professeur Michael Sela  

Le célèbre ancien vice-directeur de l’Institut Weizmann de Rehovot, Michael Sela, s’est vu remettre ce jeudi 31 mars le titre de Commandeur de la Légion d’Honneur à la Résidence de l’ambassade de France. Habitué des récompenses pour son travail la remise de ce titre confirme, une fois de plus, la reconnaissance de la France à ce grand scientifique.
Auréolé de nombreuses récompenses pour ses travaux, il a notamment reçu le Prix d’Israël dans les Sciences de la vie en 1959, le Prix Rotschild en 1968, le Prix de l’Institut français de la vie en 1984 et s’apprête ce soir à recevoir l’insigne de Commandeur de la Légion d’Honneur, après avoir reçu celles d’officier en 1987. Est aussi à inscrire à son palmarès la création de la première société israélienne immunologique. Après avoir jeté les bases de ce domaine en Israël, il a enseigné de par le monde pour contribuer à la recherche dans ce domaine.
C’est à la tombée de la nuit que M. Sela est arrivé à la Résidence de l’Ambassadeur de France en Israël, M. Christophe Bigot. Au milieu de la société franco-israélienne, le scientifique s’est vu remettre la récompense institué en 1802 sous le règne de Napoléon Bonaparte.
Tout au long de son discours, l’ambassadeur a souligné son admiration non seulement pour le parcours de M. Sela, mais surtour pour l’homme lui-même. “Nous accueillons aujourd’hui un grand scientifique évidemment, un grand ami de la France, et tout simplement un grand homme”.
Il a ensuite vanté le rôle que le Professeur a joué pour la renommé de l’Institut Weizmann. “Bien sûr vous êtes un grand chercheur, vous avez fait la réussite de l’Institut Weizmann. Grâce à vous cette institution est aujourd’hui l’un des établissements les plus performants du monde. Avec Simone Weil, vous avez notamment réussi à instaurer un partenariat exceptionnel entre l’Institut Weizmann et l’Institut Pasteur en France”.
M. Bigot a ensuite gentiment ironisé sur la courte carrière du scientifique dans la diplomatie. “J’ai découvert aussi que vous étiez un ancien collègue. Vous avez en effet servi l’Etat d’Israël deux année durant à Prague, avant de nous quitter. Heureusement peut-être, car vous auriez privé la médecine, la pharmacie et la recherche de vos talents. Ou peut-être, si vous êtes aussi doué en diplomatie que dans le domaine scientifique, vous auriez réussi à amener la paix dans ce pays”.
L’ambassadeur a finalement conclu en expliquant la raison de cette troisième récompense. “Tout simplement parce que vous êtes un grand ami de la France. L’étroite collaboration que vous avez instauré avec l’Institut Pasteur, notamment grâce à Mme Weil et à M. Monnot, en est aujourd’hui la preuve. La France, depuis longtemps a reconnu vos mérites. Pour conclure, je dirai que c’est la France qui aujourd’hui est honoré de vous compter parmi ses amis”.
Lui répondant dans un français parfait, le scientifique a remercié chaleureusement la France toute entière pour les honneurs qu’elle lui a rendu, affirmant qu’il avait toujours été très lié à l’Hexagone. M. Sela a ensuite continué par des anecdotes personnelles, notamment celle de son attribution de la chaire Albert Einstein au Collège de France en 1971.
La cérémonie s’est enfin terminée sur la remise, effective de la médaille au chercheur. Salué par de nombreux applaudissements, M. Sela a ensuite dû se frayer un chemin au milieu d’une assemblée constitué de présidents de sociétés, de professeurs, de scientifiques et d’amis pour accorder à Israel Valley cet entretien.
Interrogé tout d’abord sur la signification pour lui de cette récompense, l’ancien responsable de l’Institut Weizmann nous a répondu avec émotion qu’il était “tout d’abord reconnaissant. Je suis profondément lié à la France et cela depuis des années. Cela fait vingt-quatre ans maintenant que j’ai eu ma première décoration. Je n’avais aucune idée que je recevrai celle-ci”, a-t-il modestement ajouté. Loin de se rendre pleinement compte de sa notoriété dans les milieux scientifiques français, le chercheur se considère avant tout l’obligé de la France.
Pionnier de la recherche immunologique, M. Sela, au seuil de ses quatre-vingt sept ans, garde un oeil attentif aux évolutions dans ce secteur. Après lui avoir posé une question sur les avancées actuelles, il nous a confié qu’il “regardait avec attention deux nouvelles découvertes”. “Mais je ne peux pas encore en parler aux médias”, a-t-il ajouté. Pour Israel Valley cependant il a consenti quelques confidences. “Je peux malgré tout vous dire qu’elles sont dans la continuité de ces vingt dernières années. Elles concernent le cancer et mettent en oeuvre une combinaison”, a-t-il révélé.
“Une combinaison c’est lorsque vous prenez deux médicaments que vous faîtes agir ensemble. Dans certains cas, les médicaments ne marchent que séparément c’est vrai. Mais d’autres peuvent au contraire, en agissant ensemble, développer une synergie incroyable. Nous nous sommes en effet rendu compte que deux anticorps contre des mêmes récepteurs ont chacun une activité différente et cela créé une synergie impressionnante. Au moins un cancer pourrait être traité”, a-t-il développé.
M. Sela est bien connu pour ses recherches en immunologie, notamment dans la recherche sur les antigènes de synthèses, les molécules qui déclenchent les attaques du système immunitaire. Ses études ont conduit à la découverte du contrôle génétique de la réponse immunitaire, ainsi qu’à la conception de vaccins basés sur des molécules synthétiques.
Le professeur d’immunologie a également été le premier à introduire l’utilisation des polypeptides synthétiques linéaires et de branches comme antigènes, qui a mené à une meilleure compréhension du phénomène immunologique.

Elizabeth Taylor (USA)

thejc.com

Elizabeth Taylor, convertie au judaïsme et amie d'Israël, est décédée à l'âge de 79 ans

Née à Hampstead de parents chrétiens, Elizabeth se convertit au judaïsme . Elle pris le nom hébreu Elisheba Rachel. Plus tard, elle déclarera que sa conversion n'avait rien à voir avec son mari juif. "C'était quelque chose que je voulais faire depuis longtemps", dit-elle.

Une autre fois, elle a parlé du sentiment d'avoir des affinités avec les Juifs: "La souffrance des Juifs pendant la guerre m'a profondément affectée. J'ai été attiré par leur culture. Je suppose que mon identification avec eux provient du fait de l'oppression dont ils ont été victimes".

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Natalie Portman (Israel)

Black Swan

Natalie Portman a reçu dimanche l'Oscar de la meilleure actrice pour son rôle dans "Black Swan". Portman, âgée de 29 ans, était la grandissime favorite. L'actrice israélo-américaine s'est entraînée durant cinq heures par jour pendant six mois pour préparer ce rôle exigeant de ballerine. 
Le réalisateur Darren Aronofsky avait pour la première fois discuté du projet de ce long métrage avec l'actrice il y a neuf ans. Lors du début du tournage en 2009, le finacement n'était toujours pas bouclé. Portman, qui a annoncé être enceinte à la fin de l'année dernière, avait déjà été nominée en 2004 pour son rôle dans Closer. Née à Jerusalem, elle a débuté sa carrière au cinéma en 1994 dansLéon. Les autres concurrents pour l'Oscar étaient Annette Bening (The Kids Are All Right), Nicole Kidman (Rabbit Hole), Jennifer Lawrence (Winter's Bone) et Michelle Williams
Natalie Portman est furax
A cause des propos antisémites tenus par John Galliano. L’actrice, récemment oscarisée, est sous contrat avec Dior, qui a suspendu le designer. Dans un communiqué publié lundi, Natalie Portman a expliqué: «Je suis profondément choquée, et dégoûtée par la vidéo montrant les commentaires de John Galliano (…). A la lumière de cette vidéo, et en tant qu’individu fière de son judaïsme, je ne pourrai plus jamais être associée à M. Galliano de quelque manière que ce soit. J’espère qu’au moins ces terribles commentaires nous rappelleront qu’il faut réfléchir et lutter contre ces préjugés qui persistent.»


Danny Dolev (Israel)




Le professeur Danny Dolev, informaticien et ingénieur de renom de l’Université hébraïque de Jérusalem, fait partie des sept personnes récemment nommées par la Commission européenne pour siéger au Conseil scientifique – corps central du Conseil européen de Recherche. Il est le premier Israélien à siéger au Conseil scientifique, composé de 22 universitaires et chercheurs.
Les chercheurs de l’Université hébraïque sont systématiquement récompensés par le Conseil européen de Recherche, par le biais de bourses diverses, ainsi que ceux d’Oxford et de Cambridge en Grande-Bretagne.
Dolev dirige actuellement l’Autorité de l’Informatique, de la Communication et de l’Information à la faculté de Sciences de l’Université hébraïque. Il a également co-écrit, avec le député Michaël Eitan, un document sur le niveau de préparation d’Israël face à l’ère de l’information.
Le Conseil européen de Recherche est la première organisation de financement pan-européenne de son genre. Son objectif consiste à stimuler l’excellence scientifique en Europe, en encourageant la compétition des chercheurs qui cherchent des financements.
Israel valley

Fernando Patolsky (Israel)

Conception et développement d'un détecteur d'explosifs ultra-sensible à Tel-Aviv

En raison de leur perception des odeurs très développée, les chiens sont un compagnon essentiel dans la police, l'armée et différents services de sécurité à travers le monde. En particulier, il s'avère que les chiens renifleurs sont encore de nos jours le meilleur détecteur de bombes existant. Ils continuent d'être déployés de manière quotidienne dans les aéroports ou dans les zones de guerre de manière à détecter la présence de composants volatils qui s'échappent des explosifs.

A cause de leurs tailles, prix et difficulté d'utilisation il se trouve qu'il n'existe toujours pas de détecteurs d'explosifs électroniques qui soient capables de rivaliser avec les chiens renifleurs. Grâce au travail d'une équipe de chercheurs dirigée par le Pr. Fernando Patolsky au département de chimie de l'Université de Tel-Aviv, cette situation devrait bientôt changer. Les chercheurs viennent de proposer un nouveau type de détecteurs d'explosifs portables, fiables et d'une finesse de détection qui est enfin plus efficace que le museau des chiens renifleurs.

Le détecteur mis au point par l'équipe du Pr. Fernando Patolsky est basé sur le principe des transistors à effet de champs. Il s'agit d'un dispositif semi-conducteur utilisant des nano-fils de silicone enrobés par des molécules qui provoquent des variations de charges par transfert d'électrons en présence de composants chimiques volatils qui s'échappent des explosifs. La détection d'une bombe repose alors sur la mesure des variations de conductivités des nanofils en présence de substances habituellement présentes dans les explosifs tels que le TNT, RDX, HMX... De manière à optimiser les performances du détecteur, les chercheurs ont aussi muni le détecteur d'un ensemble de 200 nano-senseurs permettant d'identifier précisément la nature chimique des explosifs détectés.

Jusqu'ici le nouveau détecteur a un taux de réussite de 100%. Selon le Pr. Fernando Patolsky, son dispositif aurait été capable d'indiquer la présence des bombes dissimulées à l'intérieur de colis en provenance du Yemen vers les USA lors d'une tentative d'attentat en Octobre 2010.

Les résultats du Pr. Fernando Patolsky attirent beaucoup d'attention et la compagnie Américaine "Nanergy Inc." a déjà commencé à collaborer avec le Pr. Fernando Patolsky dans le but de développer un prototype commercial basé sur le dispositif inventé à l'Université de Tel-Aviv d'ici 1 ou 2 ans. Au-delà de ses applications dans le domaine militaire et de sécurité, le nouveau détecteur pourrait aussi être utile dans le domaine médical.

Emile Aron (France)


Le professeur Emile Aron est mort à l’âge de 103 ans



Emile Aron vient de mourir à l’âge de 103 ans. Très affaibli depuis plusieurs jours, le professeur Aron donnait des signes évidents de grande fatigue ces derniers jours. Il avait reçu le Prix régional du CRIF en décembre 2007 à l'âge de 100 ans.
Il s'est éteint ce week-end, tout doucement. Comme s'étiolent ces flammes qui n'ont plus une goutte d'huile pour les alimenter. A 103 ans, le Pr Émile Aron n'est plus. Une disparition que son entourage redoutait depuis plusieurs jours. Depuis qu'il avait montré d'évidents signes d'épuisement. En octobre dernier pourtant, alors qu'il recevait La Nouvelle République à son domicile, il faisait encore preuve d'une étonnante vivacité d'esprit et nous donnait sa recette de la longévité : « Pour vivre longtemps, il faut s'y préparer à l'avance. Il faut se préparer à vieillir dès l'enfance. » Sa préparation à lui consistait à stimuler sans cesse son esprit. « Il faut se cultiver ! », nous avait-il déclaré lors de son centenaire, en 2007. Et jusqu'au bout, ce grand homme a multiplié les occasions pour occuper son esprit et transmettre son savoir, en multipliant les conférences où il pouvait parler pendant des heures. En décembre 2009, devant une centaine de personnes, il se faisait le prosélyte de l'oxygénothérapie - une méthode pour raviver l'hémoglobine - aux côtés de son ami l'ingénieur René Jacquier, un « gamin » de 98 ans ! Émile Aron était aussi un ardent défenseur de son terroir, n'oubliant pas ses origines rurales. Homme de gauche, médaillé de la Résistance et de la Légion d'honneur, il ne mettait pas ses engagements dans sa poche. Proche d'Israël, il se disait « athée et libre penseur » mais ne ratait pas une occasion d'exprimer son point de vue, condamnant les guerres, les famines, le racisme, l'indifférence et la bêtise humaine. La Touraine lui rendra sans doute, dans les jours à venir, l'hommage qu'il mérite.
Selon ses voeux, Émile Aron sera inhumé dans les jours prochains dans la plus stricte intimité.
En 1933, Émile Aron soutient sa thèse de doctorat sur l'ulcère de l'estomac à la faculté de médecine de Strasbourg. Il est recruté à Tours par le Pr Guillaume Louis, puis nommé chef du service de médecine générale à l'hôpital de Tours. En 1937, à 30 ans, il est nommé titulaire de la chaire de physiologie. Après la guerre, Émile Aron devient en 1947 directeur de l'École de médecine de Tours. Directeur de laboratoire de recherche, chef de service hospitalier, et administrateur d'hôpital, il continue de donner des consultations à son cabinet.  En 1950, il fonde avec le Pr Robert Arnaud le centre régional de transfusion sanguine, puis la banque des yeux, la banque des os et le premier lactarium à l'hôpital Clocheville.  Soutenu par le pédiatre Robert Debré, il est à l'origine en 1955 de l'Institut régional de dépistage et de lutte contre le cancer qu'il confie ensuite à Paul Métadier sous forme de fondation. Il créera aussi à Tours l'Institut national de médecine agricole.  En 1962, il est élu doyen de la faculté de médecine qui vient d'être créée. Il y enseignera jusqu'en 1980. Admis à l'Académie de médecine en 1979, Émile Aron en était le doyen.

CRIF

Art Spiegelman (USA)

Art Spiegelman reçoit le Grand prix de la ville d'Angoulême


L'Américain Art Spiegelman présidera le prochain festival d'Angoulême, dans un an.


L'Américain Art Spiegelman présidera le prochain festival d'Angoulême, dans un an. Le père de Maus a été désigné par l'Académie des Grands Prix de la ville d'Angoulême à rejoindre ses rangs, dimanche 30 janvier à l'issue de la 38e édition du Festival international de la bande dessinée. Cela faisait plusieurs années que son nom circulait pour figurer dans ce panthéon d'auteurs fonctionnant sur le principe de la cooptation. L'Académie a manifestement fait fi du "reproche" qui était régulièrement fait à Spiegelman : être l'auteur d'une seule œuvre, magistrale certes, mais datée.

Publié dans sa propre revue, Raw, entre 1981 et 1991, Maus a eu un impact considérable au moment de sa sortie, devenant la première bande dessinée (et la seule à ce jour) à avoir obtenu le prix Pulitzer (en 1992). Réalisée à partir de témoignages recueillis auprès de son père, un juif polonais ayant survécu aux ghettos polonais et à Auschwitz, cette allégorie sur la Shoah utilise la technique du zoomorphisme consistant à donner aux humains l'aspect d'animaux (des souris pour les juifs, des chats pour les Nazis, des chiens pour les Allemands…). Maus a été traduit dans trente langues à ce jour et continue d'être l'objet d'études universitaires et d'expositions.
Dans un entretien donné au Monde en 2008 à l'occasion de la sortie deBreakdowns (Casterman) – un autoportrait consacrée à ses débuts dans la presse underground– Art Spiegelman confiait être encore habité par Maus " C'est treize ans de ma vie ". Sa carrière d'artiste, née des lectures de Mad, ne s'est évidemment pas arrêtée là. Entré au New Yorker en 1993, il y réalisera des illustrations qui feront date, notamment une couverture du 24 septembre 2001 laissant deviner la silhouette des tours du World Trade Center sur un fond noir.
Un an plus tard, Spiegleman claquera la porte de l'hebdomadaire – où son épouse française, la directrice artistique Françoise Mouly continue de travailler – pour " protester contre l'asservissement des médias " au pouvoir incarné par George W. Bush. Le 11-Septembre sera quelques années plus tard le thème d'un nouvel album que la critique saluera également malgré son aspect expérimental, A l'ombre des tours mortes (Casterman). Joint par téléphone, dimanche, Art Spiegelman a rappelé qu'il avait soutenu la bande dessinée française en tant qu'éditeur aux Etats-Unis et promis qu'il ferait aussi bien que le dernier Américain à avoir reçu le Grand prix à Angoulême, Robert Crumb.
LES MEILLEURS ALBUMS DE L'ANNÉE
Concernant le palmarès des meilleurs albums de l'année écoulée, le jury du festival d'Angoulême, présidé par Baru, a attribué son "Fauve d'or" à l'Italien Manuele Fior, 36 ans, pour Cinq mille kilomètres par seconde, publié par l'éditeur suisse Atrabile. Dans cette histoire d'amour à distance dans laquelle les nouvelles technologies jouent un rôle idéalisé, l'auteur fait preuve du raffinement qui caractérise une œuvre inattaquable commencée en 2004 et notamment marquée par l'adaptation deMademoiselle Else (Delcourt) d'Arthur Schnitzler.
Conteur de l'intime, ce spécialiste de l'aquarelle vivant à Paris a pour mérite d'avoir supplanté l'Américain David Mazzucchelli, lequel s'est vu logiquement remettre le prix spécial du jury pour Asterios Polyp (Casterman), œuvre protéiforme encensée par la critique des deux côtés de l'Atlantique (lire Le Monde des livres du 28 janvier). La logique a également été respectée pour le prix de la meilleure série, décerné au tome 4 d'Il était une fois en France (Glénat), la saga historique deSylvain Vallée et de Fabien Nury. Souvent qualifié de "meilleur scénariste" du moment, ce dernier avait trois albums dans la sélection officielle.
A noter enfin que le seul manga figurant parmi la liste des 58 nomminés – Pluto(Kana), de Naoki Urasawa – a reçu le prix Intergénérations.

Aharon Gedanken (Israel)


Invention israélienne: le papier antibactérien




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Encore une géniale invention à laquelle devront hélas renoncer tous les boycotteurs d’Israël à travers le monde, s’ils veulent être honnêtes avec eux-mêmes! 
L’Université Bar-Ilan a mis au point un papier d’emballage capable de tuer les microbes et les bactéries, permettant ainsi de protéger la nourriture ou d’autres objets. 
Le Professeur Aharon Gedanken, du Département de chimie, explique « qu’il s’agit d’un papier sur lequel on a adjoint des nanoparticules d’argent. Les expériences ont démontré que les aliments entourés de ce ‘papier qui tue’ durent bien plus longtemps que ceux emballés dans les papiers traditionnels ». Selon le Prof. Gedanken « l’argent est connu depuis très longtemps comme un agent biocompatible avec l’être humain, et très efficace contre les microbes ». Ces nanoparticules d’argent mélangées à un liquide sont projetées de manière très concentrée et à une très grande vitesse sur une petite surface, et sont ainsi carrément imprimées sur le papier, lui conférant ses qualités antibactériennes. L’utilisation de ce papier sera très importante dans le domaine de l’alimentation, mais aussi du textile, notamment dans le monde hospitalier soumis à des risques bactériens multipliés. Des expériences ont déjà montré que ce papier spécial ne s’use pas avec le temps ou avec les procédés de nettoyage.


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Yosef Shiloh (Israel)

Un israélien récompensé pour ses recherches sur le cancer



Le professeur Yosef Shiloh de l'École Médicale Sackler de l'Université de Tel Aviv a reçu le Prix Clowes de l'Association Américaine pour la Recherche contre le Cancer.

C'est la première fois qu'un chercheur israélien est distingué par ce prix de la plus importante organisation mondiale se battant contre cette maladie, qui n'a été décerné qu'à quatre chercheurs non américains .

Le docteur Margaret Foti, directeur de l'Association, a exprimé son admiration pour le professeur Shiloh : " C'est un extraordinaire savant. Ses travaux ont lancé une révolution scientifique et ouvert de nouveaux horizons dans la compréhension du cancer ".

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