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Jacqueline de Romilly (France)


L'académicienne Jacqueline de Romilly est morte



 Avoir été juive sous l'Occupation, finir seule, presque aveugle, sans enfants et sans famille, est-ce vraiment sensationnel ? Mais ma vie de professeur a été, d'un bout à l'autre, celle que je souhaitais. 
— Cité par Le Figaro, le 19 décembre 2010.


Spécialiste de la civilisation et de la langue grecques, elle fut la première femme professeur au Collège de France et a écrit, en plus de 60 ans, de très nombreux ouvrages.

L'académicienne Jacqueline de Romilly s'apprête à signer le 4 décembre 2003 la feuille de

L'académicienne Jacqueline de Romilly, spécialiste de la civilisation et de la langue grecques, qui fut la première femme professeur au Collège de France, est décédée samedi à l'âge de 97 ans, a-t-on appris auprès de son éditeur Bernard de Fallois.

Jacqueline de Romilly, qui incarnait l'enseignement des études grecques classiques en France ainsi qu'une conception exigeante et humaniste de la culture, a écrit, en plus de 60 ans, de très nombreux ouvrages.
En 1988, elle était devenue la deuxième femme élue à l'Académie française, après Marguerite Yourcenar. Membre correspondant étranger de l'Académie d'Athènes, elle avait obtenu la nationalité grecque en 1995 et avait été nommée ambassadrice de l'hellénisme en 2000.
«C'est une perte pour notre pays», a réagi sur France Info Hélène Carrère d'Encausse, secrétaire perpétuel de l'Académie Française. «C'est une femme qui a porté toute sa vie la langue et la culture grecques parce qu'elle considérait (...) que c'était une éducation (...) à la compréhension de la liberté de l'individu, de l'attachement à la démocratie», a-t-elle souligné.«Elle a souffert énormément depuis quelques dizaines d'années de voir l'étude de cette langue décliner, et cela a été pour elle un immense chagrin», raconte encore Hélène Carrère d'Encausse, jugeant que le meilleur hommage à lui rendre «serait d'attacher plus d'importance désormais à la langue grecque dont elle a été le plus grand défenseur dans notre pays».
«L'humaniste par excellence»

Nicolas Sarkozy salue «une grande humaniste dont la parole nous manquera». «La vie et l'oeuvre de Jacqueline de Romilly sont baignées d'une lumière puisée aux sources d'une très haute civilisation - la civilisation grecque -, une flamme qu'elle a transmise et entretenue toute sa vie durant, jusqu'à son dernier souffle», écrit l'Elysée dans un communiqué.
Le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, lui a rendu hommage, estimant que «disparaît l'un des très grands esprits de notre temps». «Maître en ces "humanités" qu'elle enseignait depuis si longtemps, Jacqueline de Romilly était elle-même l'humaniste par excellence», loue le ministre dans un communiqué. «Sa science du passé en faisait une femme éminemment actuelle.»
Elle «était un phare, à la fois par l'immense culture, la volonté de se battre sans cesse pour défendre les bases de cette culture à laquelle elle croyait - et en particulier la langue grecque - et aussi une infatigable volonté d'être présente par l'écriture», a salué le président du Modem, François Bayrou. Jacqueline de Romilly «n'a eu de cesse tout au long de sa vie de révéler à nos contemporains l'infinie richesse des humanités», reléve, quant à lui, le ministre de l'Education nationale Luc Chatel.

liberation

Richard Holbrooke (USA)

Le vrai visage de Richard Holbrooke, «juif porteur d'une identité», par Samuel Nathan
16/12/10



L’émissaire de Barak Obama pour l’Afghanistan et le Pakistan, Richard Holbrooke s’est éteint le 13 décembre 2010 à la suite d’une crise cardiaque à l’âge de 69 ans. Les superlatifs ne sont pas assez forts pour saluer et qualifier la personnalité puissante et le rôle décisif qu’il a joué pendant 50 ans à la tête des affaires extérieures des Etats-Unis. Véritable « géant de la diplomatie américaine » pour son président, « bulldozer », « taureau en furie » pour les uns, « Kissinger des Balkans » pour les autres, Richard Holbrooke a été l’ambassadeur des USA aux Nations unies entre 1991 et 2001.
A cette même époque, Yehuda Lancry représentait Israël en son plus haut niveau à l’Organisation des Nations Unies à New York. Dans un livre de Mémoires à la fois instructif et émouvant paru tout dernièrement aux éditions Albin Michel et intitulé « Le messager meurtri » sur lequel nous reviendrons prochainement dans le cadre de cette rubrique, l’auteur évoque l’action très positive de Richard Holbrooke à l’égard d’Israël.
Nous vous proposons quelques extraits qui, sous la plume de Yehuda Lancry constituent avec la disparition de son prestigieux collègue et en plus de l’aspect informatif et explicatif, un hommage rempli de gratitude devant l’histoire d’Israël et des relations internationales.
Page 25.
« Depuis 1961, cinq groupes régionaux réunissent tous les Etats membres selon des critères géographiques, à l’exclusion d’Israël. Ils fonctionnent en véritables régisseurs de postes électifs et en distributeurs de rôles d’influence au sein des Nations unies. Quiconque en est exclu n’a pratiquement pas droit de cité dans les nombreuses instances et commissions onusiennes où se forgent la politique, les projets, les résolutions, l’ordre du jour de l’organisation.
Israël, cas unique dans l’histoire des Nations unies, fut interdit pendant près de quarante ans d’appartenance régionale. Son groupe géographique naturel, qui recouvre l’Asie et le Moyen-Orient, à composante islamo-arabe prédominante, lui avait refusé d’emblée tout accès.
Le principe sacro-saint de l’unanimité étant retenu pour toute adhésion, Israël ne pouvait, au plus grave de ses tensions avec le monde arabe, espérer contourner un rejet catégorique. Ainsi fut-il acculé, dans sa splendide singularité, à l’adversité qu’alimentait le conflit israélo-arabe, sans aucun autre recours. Israël se cantonnait donc dans ce repli défensif, sans autre visibilité que celles des séances imprécatoires à l’Assemblée générale, au Conseil de sécurité ou dans certaines commissions comme celle des droits de l’homme ou de la décolonisation." […]
Page 29.
[…] "Holbrooke entendait réussir l’adhésion d’Israël au groupe régional ouest-européen. Alors que je m’appliquais, lors de mes visites de courtoisie auprès de mes collègues européens, à développer un discours de confiance, Holbrooke, fort de l’appui manifeste de Clinton et Gore, privilégiait la pression continue. Il ne se gênait guère, lors de certaines apparitions publiques, pour pointer l’un ou l’autre des pays de l’Union européenne.
Ainsi épingla-t-il l’Espagne, parmi les deux ou trois membres réfractaires à l’accueil d’Israël au sein du groupe : « Il en va de l’intérêt de l’Espagne de comprendre que nous ne sommes plus au temps de l’Inquisition », asséna brutalement le diplomate américain. Holbrooke, particulièrement irrité par l’entêtement espagnol, avait sans doute réagi en juif porteur d’une identité et d’une conscience juives pleinement affirmées depuis sa mission d’ambassadeur en Allemagne, au début des années quatre-vingt dix.
Quelques jours plus tard, je reçus un appel du très sympathique ambassadeur espagnol, Inocencio Arias, inquiet des retombées de la déclaration de Holbrooke. Arias, diplomate chevronné, ancien acteur de cinéma et ancien président du club de football du Real Madrid, m’expliqua qu’il subissait une forte pression de certaines organisations juives américaines.
Il m’informa des dispositions positives de son gouvernement et me pria de relayer le message auprès des autorités de mon pays, ainsi qu’auprès de certains leaders de la communauté juive. Je l’en assurai. « N’oublie pas, ajouta Arias, de calmer ton ami Holbrooke », exprimant ainsi une critique de l’approche musclée de l’ambassadeur américain, que partageaient certains de ses collègues." […]
Après quelques mois de négociations, un accord de principe se profile stipulant l’adhésion d’Israël à titre temporaire avec un statut, renouvelable tous les quatre ans, de membre à prérogatives égales au sein de l’ONU. En revanche, Israël n’obtient aucune appartenance régionale dans les groupes africains et européens.
La direction générale des affaires étrangères israélienne se montre déçue, voire humiliée par cet accord. Holbrooke et Lancry pensent en revanche qu’il ne faut pas ruiner cet acquis par des revendications excessives. Le dernier mot revint au ministre des affaires étrangères David Lévy qui entérine l’accord.
Page 32
« Intérieurement, je savourai le triomphe pendant que Lévy rendait un vibrant hommage à Holbrooke et, dans la foulée à moi-même. Quelques jours plus tard, Holbrooke et moi célébrions en une conférence de presse conjointe aux Nations unies l’événement exceptionnel. Ainsi était mis un terme à « une marche de quarante ans dans le désert », selon la formule que Holbrooke emprunta pour l’occasion solennelle au texte biblique.
Kofi Anan salua le tournant capital et, devant l’évidence, le groupe arabe et l’observateur permanent pour la Palestine, Nasser El Quidwa, se contentèrent d’une réaction plutôt feutrée.
Quelques mois plus tard, je présidai, pour un mois, le groupe ouest-européen en vertu du roulement mensuel des présidences entre les vingt-huit membres du groupe. Une sombre page d’injustice et d’adversité était ainsi tournée. »
Article publié ce jeudi 16 décembre 2010 sur le site Internet officiel de la Chambre de Commerce France Israël.
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Mark Zuckerberg (USA)

Mark Zuckerberg est décrit par le Time comme «un chef d'Etat en T-shirt».
Le titre «d'homme de l'année» récompense la personne qui a eu la plus forte influence - bonne ou mauvaise - sur les événements de ces douze derniers mois. 

Le magazine américain a préféré le fondateur de Facebook au patron de WikiLeaks Julian Assange, au Tea Party ou encore aux mineurs chiliens. «Facebook a mis en contact un demi-milliard de personnes et est devenu le troisième plus grand pays au monde», pointe le Time.




Mark Zuckerberg est décrit par le Time comme «un chef d'Etat en T-shirt».
Succéder à Barack Obama et à Vladimir Poutine. C'est l'énième exploit qu'a accompli Mark Zuckerberg. Le jeune fondateur de Facebook a été désigné «homme de l'année», mercredi, par le magazine américain Time. «Facebook a mis en contact un demi-milliard de personnes et tisse leurs relations, Facebook est devenu le troisième plus grand pays au monde, il représente près d'un dixième de la planète», explique le rédacteur en chef de l'hebdomadaire Richard Stengel dans son éditorial.
«Il y a une érosion de notre confiance dans l'autorité. Cette décentralisation du pouvoir s'accompagne peut-être d'une plus grande foi dans notre prochain. Notre vision de la vie privée s'agrandit. Ce qui autrefois relevait de l'intime est désormais partagé avec des millions de personnes en un clic de souri», observe Richard Stengel. 
«Mark Zuckerberg, chef d'Etat en T-shirt, est au centre de ces révolutions. Né en 1984, l'année de lancement du premier Macintosh, il est un produit et l'architecte de sa génération». Sur son profil Facebook, le jeune homme s'est dit «très honoré par le choix de Time». «C'est la reconnaissance du travail de nos équipes qui façonnent un produit que des millions de personnes veulent utiliser pour créer un monde plus connecté. Je suis heureux de faire partie d'un tel projet», écrit le millionnaire de 26 ans. 

        Les lecteurs plébiscitaient Julian Assange

Time, qui avait choisi en 2009 le patron de la banque centrale américaine Ben Bernanke, a également élu les «dauphins» de Mark Zuckerberg. Le mouvement conservateur des Tea Party star des élections de mi-mandat, arrive en deuxième position du classement des personnalités de l'année. Suivent le fondateur de WikiLeaks Julian Assange, le président afghan Hamid Karzaï et les 33 mineurs chiliens. Pour choisir «l'homme de l'année», Time a proposé à ses lecteurs une liste d'une quarantaine de finalistes dont Barack Obama, Kim Jong-un le fils et successeur du dictateur coréen Kim Jong-il, Lady Gaga, l'actrice Sandra Bullock, le prince William et sa fiancée Kate Middleton… 
Mais le magazine s'est ultimement réservé le dernier mot. La décision finale a été prise par les responsables de la rédaction et les correspondants du magazine, après consultation avec d'anciens vainqueurs et de personnalités.



Sur le net, Julian Assange arrivait ainsi en tête des votes des lecteurs, devant le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan et Lady Gaga. En revanche sur Facebook, c'est la chanteuse qui s'est imposée sur la première marche du podium recueillant 65,508 likes contre 46,687 pour Julian Assange. Soucieux d'apaiser les partisans d'Assange, qui verraient dans la nomination de Mark Zuckerberg un putsch anti-WikiLeaks, le rédacteur en chef du Time Richard Stengel a dressé un long parallèle entre l'Australien, actuellement emprisonné en Angleterre, et le fondateur de Facebook. «Zuckerberg, les Tea Party et Assange ne vénèrent pas l'autorité traditionnelle. Quelque part Assange et Zuckerberg sont les deux faces d'une même médaille. Ils ont un même désir de transparence et d'ouverture», écrit le journaliste. «Alors qu'Assange attaque les gouvernements et les institutions dans l'optique de les mettre en position de faiblesse, Zuckerberg permet aux gens de volontairement partager des informations afin de les rendre plus forts».

               Fortune de 6,9 milliards de dollars

A 26 ans, le fondateur de Facebook est le plus jeune «homme de l'année» depuis l'aviateur Charles Lindbergh, premier récipiendaire du titre en 1927 après sa traversée de l'Atlantique. Mark Zuckerberg, que Richard Stengel trouve «affable», aux antipodes du personnage décrit dans le film de David Fincher, est plus jeune de deux semaines qu'Elizabeth II. La reine d'Angleterre avait aussi 26 ans quand Time l'avait élue «femme de l'année» en 1952.


2010 aura été faste pour Mark Zuckerberg.Facebook, dont il détient 25% des actions, s'approche des 600 millions de membres. 
Cet automne, l'ancien étudiant de Harvard a fait une entrée remarquée sur la scène philanthropique. Il a promis 100 millions de dollars à des écoles publiques de Newark, dans l'Etat du New Jersey. Il s'est aussi engagé début décembre, avec 56 autres milliardaires, à donner de son vivant la moitié de sa fortune de 6,9 milliards de dollars à des œuvres caritatives. Le fondateur de Facebook est aussi (malgré lui) la personnalité culturelle incontournable du moment avec le succèsdu film de David Fincher The social network, qui retrace la naissance du réseau social. Le drame a reçu de nombreuses récompenses et est, avec 6 nominations, un des favoris des Golden Globes.lefigaro

Mark Zuckerberg sur  jewisheritage

Abraham Loyter (Israel)

Sida : des Israéliens ont mis au point un nouveau traitement

Des chercheurs israéliens ont annoncé avoir mis au point un traitement entraînant l'autodestruction des cellules infectées par le VIH.

Le VIH est responsable de près de 30 millions de morts. (AFP)Le VIH est responsable de près de 30 millions de morts. (AFP)
Des chercheurs israéliens ont annoncé être parvenus à détruire en laboratoire des cellules infectées par le virus du sida sans porter atteinte à des cellules saines, rapporte vendredi 3 septembre le quotidien Haaretz.
Les chercheurs de l'Université hébraïque de Jérusalem ont précisé avoir mis au point un traitement à base de peptides (polymères d'acides aminés) qui entraîne l'auto-destruction des cellules infectées par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH).

Vers une nouvelle thérapie générale
Jusqu'à présent, les seules thérapies antisida visent à tuer le virus présent dans les cellules au risque d'un retour de l'infection si le traitement est arrêté ou si le virus développe une immunité.
Le chercheur israélien Abraham Loyter a expliqué au Haaretz qu'au bout de deux semaines, les cellules visées n'avaient pas réapparu --"d'où l'on peut conclure qu'elles ont été détruites".
Dans un article publié le 19 août dernier par la revue britannique "AIDS Research and Therapy", l'équipe israélienne --Aviad Levin, Zvi Hayouka, Assaf Friedler et Abraham Loyter-- estime que ses travaux "peuvent éventuellement aboutir à une nouvelle thérapie générale" contre le VIH.
Des chercheurs américains ont annoncé en juillet la découverte de deux puissants anticorps capables de bloquer, en laboratoire, la plupart des souches connues du VIH, ouvrant potentiellement la voie à un vaccin antisida efficace.
Plus d'un quart de siècle après l'identification du VIH, responsable de près de 30 millions de morts, la quête d'un vaccin contre l'infection reste largement infructueuse malgré l'ampleur des efforts de la communauté internationale et des ressources mobilisées.
(Nouvelobs.com)

Ronen Kadman et Omri Allouche (Israel)

Mieux conserver la biodiversité

Mieux conserver la biodiversité grâce au modèle mathématique proposé par un chercheur de l'Université de Jérusalem

La complexité des systèmes écologiques, qui se traduit par une variation importante dans la morphologie, la physiologie et le comportement des individus de différentes espèces, chez les individus d’une même espèce, ou chez une même personne dans des environnements différents, rend
 difficile la compréhension des mécanismes régissant la diversité des communautés écologiques.
En conséquence, la plupart des théories de la biodiversité sont soit limitées à un mécanisme unique, soit fondées sur des hypothèses très simplifiées et peut-être irréalistes. Ainsi, après plus d'un siècle de recherches intensives sur la diversité des espèces, le monde manque encore de solides fondements théoriques qui peuvent effectivement guider les décideurs.
Comment différentes espèces coexistent-elles dans la nature? Pourquoi certains lieux, comme les tropiques, ont-ils accueilli un grand nombre d'espèces, tandis que d'autres ne peuvent en accueillir que quelques-uns? Comment le changement climatique devrait-il affecter la diversité des écosystèmes naturels? A quel niveau de destruction de leur habitat les communautés écologiques peuvent-elles survivre, et selon quelles règles doit-on concevoir des réserves naturelles?
Tenant compte du fait que préserver la diversité biologique (Biodiversité) est crucial pour l'environnement, répondre à ces questions est maintenant l'un des plus grands défis du 21ème siècle.
Omri Allouche, dans sa thèse de doctorat, effectuée dans le département Evolution, Systématique et Ecologie à l'Université de Jérusalem sous la direction du Professeur Ronen Kadmon, fournit une base plus efficace pour la conservation de la biodiversité. Le cœur de sa nouvelle théorie de la diversité des espèces est un modèle mathématique qui prédit, à partir des propriétés de l'espèce (par exemple, les taux de natalité, de mortalité, et les migrations) et de l'environnement (par exemple, la disponibilité des ressources, la perte d'habitat, la fréquence des perturbations), le nombre d'espèces que l’on peut attendre dans une communauté écologique.
La généralité du modèle et sa souplesse en font un outil très efficace pour guider les gestionnaires de la conservation et les décideurs.Fait intéressant, le modèle fournit des informations nouvelles qui diffèrent souvent des notions communes de la conservation. Par exemple, contrairement à l'intuition que l'amélioration de la qualité de l'habitat (par exemple par l'enrichissement des ressources) doit promouvoir la biodiversité, la théorie d’O. Allouche prédit que l'enrichissement des ressources peut contribuer à réduire la biodiversité, résultat d’ailleurs confirmé par des études empiriques.
Un autre exemple est la réaction des communautés écologiques à la perte de leur habitat, qui est reconnue comme la plus grande menace pour la biodiversité. Souvent, la réponse d'un écosystème à la perte minime de leur habitat est utilisée pour prévoir les réponses attendues à une perte d'habitat à grande échelle. La théorie montre que ces prévisions peuvent être trompeuses, et que des communautés écologiques peuvent s’effondrer de manière soudaine avant même d’avoir atteint un seuil critique de la perte de leur habitat.
Un aspect particulièrement important pour la planification de la conservation est la prédiction de la réaction de la biodiversité au changement climatique mondial. La plupart des modèles actuels de réponses au changement climatique font l'hypothèse que la capacité de dispersion des espèces est illimitée. Dans son travail - qui lui a valu un Prix Barenholz à l'Université de Jérusalem – O. Allouche montre que cette hypothèse réduit considérablement le pouvoir prédictif de ces modèles et peut donc conduire à des conclusions trompeuses.
O. Allouche estime que sa contribution peut améliorer l’évaluation des risques potentiels pour la biodiversité et par là permettre aux responsables de la conservation et aux décideurs de concevoir plus efficacement les réserves naturelles, de mieux identifier et protéger les espèces menacées et ainsi de mieux conserver la diversité des communautés écologiques.



Ouri Banin et Janet Mac Donald (Israel)

        The Nano Magen David: A New Use for a Jewish Star!

Hebrew University
Pr Ouri Banin et Dr Janet Mac Donald de l'Université Hébraïque ont mis au point une nanoparticule hybride ayant la structure d'un panier et la forme d'une étoile à 6 branches,  combinant du ruthénium, un métal, avec du sulfure de cuivre, un semi-conducteur. Cette nanoparticule sera utile, entre autres, pour détecter le glucose et diagnostiquer le diabète, ou pour servir de catalyseur pour extraire l'hydrogène de l'eau sous l'effet solaire   

israeljewishnews

Ester Segal (Israel)


ISRAËL – TECHNION : Une méthode novatrice permettant de détecter et de quantifier rapidement la contamination bactérienne dans l´eau.




Des chercheurs du Technion ont développé une méthode novatrice permettant de détecter et de quantifier rapidement la contamination bactérienne dans l´eau. Cette nouvelle technologie repose sur une puce à base de silicium, capable de cibler et de capturer les bactéries. L´étude a été soutenue par le centre des sciences et des technologies de la sécurité au Technion, la Fondation israélienne des sciences et l´institut Russel Berrie de nanotechnologie au Technion. L´article sera publié dans la prochaine édition du journal « Advanced Functional Materials » et sera disponible en ligne.
Les méthodes actuelles utilisées pour détecter des contaminations bactériennes dangereuses exigent le prélèvement d´échantillons sur le terrain, que l´on ramène au laboratoire afin d´y effectuer des cultures analysables ; mais ce processus dure au moins 24 heures. L´identification et la quantification effectuées au laboratoire sont donc précises mais requièrent du temps, nécessitant aussi un personnel hautement spécialisé et du matériel à la fois complexe et coûteux.
Dr. Ester Segal et ses étudiants de 3ème cycle, Naama Massad-Ivanir et Giorgi Shtenberg de la faculté de biotechnologie et de génie alimentaire au Technion, ont réussi à écourter le processus d´analyse de la concentration bactérienne, le ramenant à quelques minutes seulement, grâce à une nouvelle méthode de détection utilisable sur le terrain. Cette technologie novatrice repose sur une puce à base de silicium qui cible et capture les bactéries.
Les chercheurs ont creusé des trous de taille nanométriques dans des tranches de silicium en utilisant une simple réaction électrochimique. « La tranche ainsi perforée présente une caractéristique optique typique dans le spectre de lumière visible, explique Dr. Segal. Nous attachons à la puce un bras de polymère nous permettant de lier des anticorps précis à la bactérie. Cette structure spéciale bloque les bactéries sur la tranche de silicium. Les bactéries capturées modifient le spectre de la lumière réfléchie par la tranche de silicium, nous permettant d´en établir la concentration en temps réel ».
La nouvelle méthode représente une alternative utilisable sur le terrain, susceptible de remplacer des procédures plus onéreuses, surtout quand du matériel plus coûteux ou à grande échelle n´est pas disponible. Cette méthode pourrait également être efficace contre les menaces de bioterrorisme ou encore pour détecter et identifier la contamination d´eau potable, de la nourriture ou de l´environnement.

Ganit Mayslits Kassif et Udi Kassif (Israel)

La biennale d’architecture paysagiste européenne qui s’est tenue à Barcelone le week-end dernier a récompensé le projet du port de Tel Aviv par le premier prix, parmi pas moins de 470 projets à travers l’Europe. Le projet israélien a été choisi à l’unanimité par un vote du jury et du public.

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Les architectes Ganit Mayslits Kassif et Udi Kassif qui ont conçu le port ont reçu le prix. C’est le prix le plus prestigieux et le plus estimé en Europe dans le domaine de l’architecture de paysage. C’est aussi la première fois qu’un projet israélien remporte ce prix.
Les deux architectes ont développé le projet entre 2003 et 2008, projet commandé par la Marine Trust, en collaboration avec la municipalité de Tel Aviv. Le site est depuis devenu un des endroits les plus populaires de Tel Aviv pour de nombreux israéliens.
« Nous nous pinçons littéralement pour nous assurer que ce n’est pas un rêve, » a déclaré Mayslits Kassif samedi, quelques instants après que le résultat ait été annoncé. « Nous faisons face à des projets étonnants, développés par les meilleurs architectes du monde. Les gens sont venus vers nous et nous ont comblé de félicitations. »

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Elle a ajouté : « le succès du projet est de créer un changement et une solution de rechange en utilisant l’espace public. Nous avons réussi à influer sur un processus de changement, pour un endroit qui avait été négligé pendant 50 ans, et l’avons transformé en endroit populaire parmi le public. »

Ingrid Pitt (Angleterre)

Elle est née Ingoushka Petrov d'un père allemand et d'une mère polonaise juive. À l'âge de cinq ans, elle est emprisonnée avec sa famille en camp de concentration lors de la Seconde Guerre mondiale. À la libération, elle épouse un soldat américain qui l'emmène en Californie.

Sale année pour la Hammer. Après la mort de Roy Ward Baker il y a quelques mois (les esthètes déviants ne s'en sont toujours pas remis), c'est la très sexy Ingrid Pitt qui a passé l'arme à gauche le 21 novembre, jour même de son 73ème anniversaire.
De son vrai nom Ingoushka Petrov, cette rescapée des camps de la mort (qui entra à 5 ans dans le camp de Stutthof en Pologne) aura eu une vie presque digne d'un film d'aventures, qu'elle raconte dans le détail dans son autobiographie intiutlée Life's a scream. Elle était surtout connue pour ses mémorables compositions sexy dans les films de la Hammer (The wicker man, Vampire lovers, Comtesse Dracula).


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