jewisheritage

Amran El Maleh (Maroc)


Edmond Amran El Maleh n'est plus




Un hommage lui sera rendu demain matin au cimetière juif situé Avenue Hassan II à Rabat.
Ses obsèques auront lieu le même jour à Essaouira selon ses voeux.
Natif de Safi en 1917 d'une famille juive marocaine, Edmond Amran El Maleh a enseigné la philosophie et exercé le métier de journaliste à Paris. A partir de 1980, il se met à écrire une série de romans et un recueil de nouvelles.
Touchant à divers champs de la littérature, il a écrit, outre des ouvrages ou articles universitaires, plusieurs romans, dont "Parcours immobile" (1980), "Ailen ou la nuit du récit" (1983), "Mille ans, un jour" (1986), "Jean Genet, Le Captif amoureux et autres essais" (1988), "une femme, une mère" (2004), ou encore "Lettres à moi même" qui était sa dernière oeuvre.
En 1996, il se voit décerner le Grand Prix du Maroc pour l'ensemble de son œuvre.
Edmond El Maleh a été décoré par SM le Roi Mohammed VI du ouissam Al Kafaâ (ordre du mérite), pendant la visite du Souverain à Essaouira, le 16 février 2004.

Edmond Amran El Maleh, avait consacré sa vie et son oeuvre au Maroc et à ses causes, a souligné M. Driss Khrouz, directeur de la Bibliothèque nationale du Royaume (BNRM).
"Toute l'œuvre d'El Maleh était destinée au service du Maroc, et des valeurs de pluralisme et d'ouverture", a-t-il confié à la MAP, ajoutant que le défunt a été un "grand écrivain" ouvert sur les autres cultures, notamment populaires.
Même s'il a abandonné la politique depuis les années soixante, El Maleh continuait à l'exercer à travers l'engagement culturel et l'encouragement des artistes et autres écrivains, a dit M. Khrouz.


Aucun commentaire: